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E-tourisme : les tendances à l’horizon 2017

En France, les ventes de voyages sont réalisées, pour moitié, sur Internet.  Les agences en ligne en profitent-elles toujours ? Quid, aussi, des fournisseurs ? Les réponses de Phocuswright.

 

L’e-tourisme français continue de grignoter du terrain, doucement mais sûrement. C’est en tout cas la tendance soulignée par la 11e édition de l'étude "European Online Travel Overview", réalisée par Phocuswright. Un rapport auquel le cabinet américain d'analyses digitales nous a donné accès, en avant-première.

Une (très) courte majorité de ventes offline

Sur le marché français, le taux de pénétration du online s'élève à 43% dans le voyage en 2015 (contre 47% à l’échelon européen), tous terminaux confondus. Les agences de voyages en ligne (OTAs) tirent la croissance, même si de nombreux fournisseurs mettent les bouchées doubles pour développer les ventes directes via Internet.

Le volume global des réservations en ligne devrait poursuivre son envol, au rythme de 5-6% par an, pour atteindre 20,8 milliards d’euros en 2017 (correspondant à 46% de taux de pénétration). A cette échéance, les agences en ligne se partageront environ 44% du gâteau, contre 43% en 2015, selon l'étude.

Le mobile monte à 20%

Le mobile poursuit sa percée, et c’est un euphémisme de le souligner. Alors que les voyageurs s’appuient toujours sur leurs smartphones, tablettes et autres phablettes pour consulter des sites de tourisme en situation de mobilité, les transactions mobiles se démocratisent à leur tour, sur des produits simples, aux faibles paniers : billets de train et d’avion, locations de voiture…

A l’horizon 2017, 20% du volume d’affaires en ligne transiteront par un terminal mobile, poursuit le rapport. La recherche dépasse largement ce pourcentage, en raison du faible taux de conversion sur les petits écrans.

Booking en tête des OTAs

Booking.com (Priceline) a conforté sa position dominante en 2014, explique Phocuswright. Malgré des relations parfois tendues avec certains hébergeurs, le géant de la réservation hôtelière truste 40% des ventes réalisées par les OTAs, soit deux fois plus que son concurrent immédiat eDreams Odigeo. Une proportion qui devrait grimper à pas moins de 44% en 2017, selon le cabinet d'études qui exclut Voyages-sncf.com du périmètre des agences en ligne.

L’année 2015 aura en tout cas bel et bien que confirmé l'ascension de Booking dans la sphère tricolore, si l’on se réfère au top 10 des sites de tourisme établi par le cabinet d’études Médiamétrie//NetRatings.

L’économie collaborative  hors champ

Phocuswright a interrogé, en Europe, plus de 90 patrons de companies aériennes, d’hôtels, de TO, de loueurs de voiture, d’agences online et traditionnelles, et de sociétés technologiques. Dans son analyse est intégré le poids lourd Booking – absent pour l'instant du panel de la Fevad -, mais pas les acteurs de l’économie collaborative, qui font l’objet d’une étude séparée. Toutefois, les plates-formes du CtoC, tels qu’Airbnb ou HomeAway, pourraient être pris en compte dans une prochaine édition, précise Florence Kaci, porte-parole en France du cabinet américain. Une évolution de la méthodologie qui reflètera, aussi, l'évolution des comportements d'achat.

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