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Delta voit enfin le bout du tunnel

La compagnie américaine, qui sort du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, se félicite de ses bonnes performances au départ de France.

Annoncée depuis quelques mois, la sortie de Delta de la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites (l’équivalent d’un redressement judiciaire) est effective depuis le 30 avril. La compagnie américaine, partenaire d’Air France dans Skyteam, a bouclé son plan d’économies et a bien redressé la barre, en réduisant sa perte au premier trimestre 2007 à 130 millions de dollars (95,6 millions d’euros), contre 2,1 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) sur la même période de 2006.

Notre activité a bien repris en France, se félicite par ailleurs Béatrice de Rotalier, DG France. Nous avons de bons niveaux de réservations pour l’été, surtout pour le trafic loisirs, et toutes nos lignes sont profitables sauf Nice-Atlanta lancée en 2005, qui n’a pas été reconduite cet été. Le taux de remplissage moyen de 69 % enregistré sur la desserte était en effet insuffisant, alors que l’objectif initial était de 78 %. Au total, le chiffre d’affaires France du premier trimestre (de janvier à mars) est en hausse de 7,2 %, pour un trafic en croissance de 21,2 %. Fin 2005, Delta détenait 16 % du marché France/Etats-Unis, juste derrière Air France/KLM.

Bientôt des départs depuis Londres

Au-delà du réseau français, Delta poursuit son redéploiement à l’international. Dès le 3 mai, elle ouvre des lignes vers Prague, Vienne et Dubaï depuis son hub d’Atlanta, et vers Pise et Bucarest au départ de New York. La compagnie entend également profiter de l’accord de ciel ouvert pour se positionner enfin à Londres/Heathrow et lancer des lignes vers New York/JFK et Atlanta.

Pas de confirmation en revanche d’un projet d’Air France de prendre une participation dans le capital de sa consoeur américaine. Je n’ai aucune information. Toutefois, nous travaillons toujours à mettre en place un joint-venture sur nos lignes transatlantiques, précise Béatrice de Rotalier. Les deux transporteurs partageraient ainsi leurs coûts et leurs recettes.

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