De l’éthique dans ses bagages
Faire du tourisme un outil de développement : la belle idée gagne du terrain. Les acteurs du secteur ont appris à mieux communiquer autour d’une offre riche, mais encore trop éparpillée.
Ates : réseau associatif
Une vingtaine d’associations issues de l’Unat composent l’Association pour un tourisme équitable et solidaire (Ates). On trouve sur www.tourismesolidaire.org le référentiel établi en partenariat avec la Plate-forme française du commerce équitable (PFCE) pour identifier les critères qui définissent le tourisme solidaire. 4 200 personnes ont voyagé avec les membres d’Ates en 2007. C’est peu, mais 500 de mieux qu’en 2006.
Chez Arvel, Couleurs Sensations, Croq’Nature, Culture Contact, Départs, E-Changeons le Monde, Ecotours, ICD Afrique, la Case d’Alidou, La Route des Sens, Migrations et Développement, Rencontres du Bout du Monde, Taddart, Tamadi, TDS Voyages, Vision du Monde…
ATR : label certifié
Les TO d’Agir pour un tourisme responsable (ATR) s’engagent à mettre l’humain au coeur de leurs préoccupations, dans le cadre d’un tourisme plus responsable et plus respectueux. Une grille comportant 25 critères a été établie pour obtenir une certification Afaq, après audit. Allibert a déjà passé l’épreuve avec succès, d’autres TO sont dans la dernière ligne droite : rendez-vous au salon de la randonnée fin mars à Paris pour une communication sur le sujet.
Chez Allibert, Atalante, Cavaliers du Monde, Chamina, Club Aventure, Déserts, Intermèdes, La Balaguère, Nomade, NF Randonnée, Saïga, Sans Frontières, Terres d’Aventure, Terre Voyages, Tirawa, Voyager Autrement, Voyageurs du Monde…
Campements et micro-crédits
L’ONG Tetraktys propose aux pays du Sud de valoriser leur patrimoine touristique, notamment en milieu rural. Les campements créés deviennent ensuite des étapes de circuits (Allibert et NF sont partenaires) tandis que TDS Voyages propose des séjours en immersion villageoise, au Burkina, au Bénin et au Maroc. On retrouve les adresses d’autres campements solidaires sur le site d’Echoway. La coopérative Point Afrique consent pour sa part des micro-crédits à des opérateurs locaux pour qu’ils disposent de leur outil de travail. Quant aux adhérents de TFD/Tourism For Development (Marsans, NF, Air Partner, les membres de l’ANAé…), ils versent un pourcentage de leurs recettes à des micro-projets de développement.
Chez Acabao, Point Afrique, TDS Voyages, La Route des Sens, Eco-Bénin, Ecotours, les campements de Yogunah et Teriya Bugu au Mali, Mass Education en Inde…
Des circuits différents, ouverts sur la réalité
L’association californienne Global Exchange propose depuis 20 ans des Reality Tours, qui mettent le voyageur en relation avec des acteurs du développement local, des ONG… C’est aussi la démarche de quelques opérateurs français pour donner plus de sens au voyage. Même si ce n’était pas le but premier, les adhérents de TFD apprécient le fait de visiter le projet de développement financé par leur obole, notamment dans le cadre des voyages incentives des membres de l’ANAé.
Chez Arvel Voyages, Voyager Autrement…
Le volontariat comme élément du voyage
Des structures récemment créées proposent des formules mêlant découverte touristique et volet humanitaire : une nouvelle tendance. Certains acteurs du tourisme solidaire y voient une limite du genre, estimant que le développement est un autre métier.
Chez Double-Sens, Meli Mundo…
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