Croatie Les belles perles dalmates

Dubrovnik, Split, Trogir, Sibenik… avec ses villes antiques et sa palette de 1 185 îles baignant dans des eaux émeraude, la côte dalmate égrène bien des joyaux. A deux heures à peine d’avion de Paris, la Croatie est devenue très « tendance ». En deux ans, la fréquentation s’est envolée : 135 000 arrivées en 2002, soit une hausse de 98 % en un an sur le marché français. Cette saison, la belle est plus que jamais à la mode. Grâce à la campagne orchestrée par l’office national du tourisme croate sur le thème de « la Méditerranée retrouvée », elle s’est exposée dans le métro parisien cet hiver, avec de superbes images valorisant le patrimoine, l’authenticité…

Sur place, on travaille d’arrache-pied à la remise à niveau du parc hôtelier, très pénalisé par les années de guerre, et en cours de privatisation. Plutôt que de recréer de grandes structures, le gouvernement rénove l’existant et privilégie les unités de charme, pensions de famille, petits resorts ou appart’hôtels. Dubrovnik, Split et Trogir se sont dotés de petits hôtels de charme et les îles s’équipent en gîtes ruraux, notamment Korçula.

Du coup, la côte dalmate enflamme les brochures. Une cinquantaine de TO la proposent. Les spécialistes de la destination, Croatie Tours et Bemextours, rivalisent d’imagination pour y décliner des produits originaux. Marsans-Transtours et Euro Pauli lui consacrent une brochure, Nouvelles Frontières signe son retour avec une belle palette d’hôtels et de circuits. Saalt Voyages, National Tours et Luxair Tours affrétent des vols de province.

Grande nouveauté, Dubrovnik ne concentre plus l’essentiel de l’offre. « La demande se déplace vers d’autres villes et les îles », explique Marina Tomas Billet, directrice de l’office du tourisme croate. « Le carré magique Dubrovnik-Korçula-Hvar-Trogir a la cote, ainsi que les îles, où l’on peut facilement se déplacer en ferry », renchérit Ante Curac de Croatie Tours, qui programme pour la première fois l’île de Lastovo. Les places commencent à se raréfier pour l’été. Conseillez aux retardataires de décaler leur découverte à l’arrière-saison : la température est idéale, la mer agréable jusqu’à fin octobre et les sites culturels auront retrouvé leur calme.