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Comment préparer sa retraite

7 Y penser une dizaine d’années avant son départ officiel est nécessaire. Et même bien plus tôt pour ceux qui souhaitent s’assurer des revenus de complément.

Le papy boom provoque actuellement beaucoup de départs à la retraite dans les agences de voyages. Depuis trois ans, c’est une hémorragie de chefs d’agences ou de responsables administratifs, observe Jean-Marc Guneau, DRH chez Selectour. L’enjeu est important pour les petits patrons qui passent la main, mais aussi pour accompagner les vendeurs qui partent. Il est important que le chef d’entreprise soit à l’écoute pour assister les futurs retraités. C’est l’image de marque de son entreprise qui est en jeu, rappelle-t-il.

Il n’y a pas de spécificités propres au tourisme. La loi Fillon de 2003 laisse au salarié le choix de son départ entre 60 et 65 ans. Jean-Marc Guneau conseille de commencer la préparation de sa retraite de base dès l’âge de 50 ans, en utilisant le simulateur officiel www.retraite.cnav.fr. Il permet de vérifier si sa reconstitution de carrière est complète, puis de connaître l’âge auquel il faut partir pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Avec un mot de passe, il est ensuite possible de suivre d’année en année les validations de trimestres de cotisations. Autre démarche indispensable : une évaluation du montant des futures retraites, à réaliser sur le site www.marel.fr.

Les compléments possibles

A partir de 54 ans, il est possible d’envoyer à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) les justificatifs concernant les oublis ou les éventuelles erreurs. A 60 ans, il reste à contacter les caisses complémentaires, Arrco pour les salariés, Arrco et Agirc pour les salariés cadres, et avoir ainsi une estimation globale de sa retraite. Celle-ci équivaut en moyenne (à ce jour) à 69 % du dernier salaire pour les employés, 58 % pour les cadres et 51 % pour les cadres supérieurs. Pour compenser cette baisse de revenus, il existe parfois, lorsque les entreprises les ont adoptés, des systèmes de compléments, moyennant cotisations : PERE, article 83 et article 39 du code général des impôts. Mais seule une minorité de salariés en bénéficie.

Il est donc judicieux de prévoir des revenus de complément, dès 50 ans. L’assurance vie est fiscalement la plus avantageuse. Pour les salariés qui peuvent les conserver intacts pendant leur vie professionnelle, les Plans d’épargne entreprises (PEE), liés à l’intéressement et à la participation (avec sortie non imposable en capital), sont un autre moyen de mettre de l’argent de côté. D’autres solutions de capitalisations et de placements existent, pour qui n’attend pas le dernier moment.

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