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Choisir la bonne adresse sur Internet

7 De .com à .travel, quelle extension choisir pour son site Web ? Plus largement, le nom de domaine est devenu un point essentiel pour séduire l’internaute.

Après les .com, .fr, voici venu le temps des .travel. 16 000 sites auraient déjà opté pour cette extension récemment créée(*), qui permet d’identifier immédiatement les acteurs du tourisme sur le Web. Ainsi, Canada.travel pointe-t-il vers le portail de la Commission canadienne du tourisme. Ebookers.travel est lui aussi exploité, mais pas Lastminute.travel. D’aucuns se demandent en effet s’il est nécessaire d’enregistrer son site en .travel et, a fortiori, quels sont les suffixes indispensables.

Réponse des développeurs de sites : les .com et les .fr font autorité et suffisent pour le moment au bonheur de nombre de sites nationaux. Les .com seraient 50 millions dans le monde, les .fr, 450 000. Pour ceux qui veulent être consultés au-delà des frontières, il convient de s’interroger, en fonction de sa politique commerciale, de ses ambitions futures et du coût. Car tous les noms de domaine (nom de la société + extension) doivent être déposés auprès d’un registrar (bureau d’enregistrement). L’opération coûte quelques dizaines d’euros par an et par nom. Chaque dépôt est effectué pour une durée d’un an ou plus, renouvelable, précise Lotfi Gabsi, DG de la société technologique Advences.

Dans la jungle des com, biz, eu

A l’image des .travel, les .eu, .info, .org ou .biz ont eu peu d’écho à ce jour. Ces extensions sont nées avec l’ambition de mieux structurer Internet, explique Olivier Guillou, expert en technologies. Dans le meilleur des mondes, les voyagistes devraient enregistrer leurs sites professionnels en .biz, les réseaux de distribution devraient choisir .net pour leur intranet. Une telle segmentation risque demain d’être salutaire, alors que la planète Web est déjà peuplée de 86 millions de noms de domaine. Mais pour l’heure, ni les entreprises, soucieuses de limiter leurs dépenses, ni les internautes, éduqués avec les .com et .fr, n’ont intégré cette logique.

En attendant que les habitudes changent, l’essentiel est d’anticiper les fautes de frappe et d’orthographe des internautes pour optimiser sa visibilité, en enregistrant plusieurs noms, par exemple www.lechotouristique.com mais aussi www.echotouristique.com, sans le l. Sans oublier les adresses susceptibles d’être détournées par des cybersquatteurs. L’américain Travelocity en a fait les frais en 2001 : récupérer son .fr lui a coûté du temps et de l’argent.

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