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Caraïbes (Publié le 23 septembre 2005)

Les Antilles françaises ont retrouvé le chemin de la croissance, tandis que Cuba et la République dominicaine ont accueilli moins de touristes français.

Les Antilles françaises ont repris des couleurs en 2004. Pour la première fois depuis quatre ans, les arrivées en provenance de l'Hexagone ont progressé de 5 %, pour la Guadeloupe comme pour la Martinique. Les TO en profitent, comme Jet tours (+ 3,2 %), Tourinter (+ 5,9 %), Starter (+ 7,4 %) ou Kuoni (+ 12,5 %). Le trou d'air du Club Med (- 27 %) tient à la fermeture du village des Boucaniers en Martinique (qui rouvrira en décembre en 4 Tridents).

Si l'on exclut les vols secs, Look Voyages a redressé la barre en vente de forfaits, grâce à de nouveaux produits et un meilleur positionnement tarifaire. Une production renouvelée et des engagements aériens plus importants expliquent aussi les résultats d'Exotismes (+ 43 %). "Les Antilles étaient passées de mode, mais nous sommes à la fin d'un cycle défavorable", se félicite de son côté Gérard La Rocca, PDG de Tourinter. D'autant que les deux comités régionaux du tourisme multiplient les efforts : campagnes de communication, formation des vendeurs et éductours sont programmés d'ici à la fin 2005. Pour le reste des Caraïbes, on note l'importante chute des Bahamas, pour cause de cyclone en septembre 2004 (les chiffres du Club Med incluent la fin de l'année 2003) et le recul de Cuba.

Quand la mode passe…

L'île de Castro souffre depuis deux ans d'un rapport qualité-prix médiocre et de la concurrence de destinations balnéaires, tels le Mexique et le Brésil. "L'envie de découvrir l'île s'est émoussée et la mode de la musique cubaine est retombée", analyse Bruno Gallois, directeur général de Marsans. Avec une croissance de 130 % sur la destination, due à la montée en puissance du TO maison, Thomas Cook fait figure d'exception.

Mais le fait marquant de l'année est incontestablement la baisse des arrivées de touristes français en République dominicaine (- 5,5 % par rapport à 2003). "La destination arrive à maturité", juge René Marc-Chikli, président du Ceto. Sur l'année, il souligne cependant que la République dominicaine continue de faire les beaux jours des voyagistes (avec 174 485 forfaits vendus en 2004), doublant même les Antilles françaises, comme l'observe Nouvelles Frontières.

Plusieurs tour-opérateurs spécialistes ont donc continué à progresser, en particulier Marsans (+ 11,7 %), Vacances Transat (+ 13 %) et Thomas Cook, qui poursuit son tabac (+ 162 %). "Nous avions augmenté notre offre et proposé de nouveaux vols au départ de cinq villes de province", explique Bruno Gallois chez Marsans, qui enregistre encore une croissance de 7 % depuis janvier 2005.

Patrice Caradec, directeur général de Vacances Transat, ajoute toutefois que "les marges sur la destination ont beaucoup souffert en 2004", en raison de la guerre des prix engagée par Promovacances et Maxi. Mais ce dernier l'a payé cher : il a été liquidé en juillet 2005…

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