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Caraïbes

La disparition de Marsans a rebattu les cartes dans les Caraïbes hispanophones tandis que les Antilles françaises ont repris des couleurs.

Dans les Caraïbes, 2010 a commencé bien tristement avec le tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier. Cette catastrophe humaine et humanitaire a provoqué, par ricochet, une désaffection touristique vers la République Dominicaine voisine. Si la destination, la première des Français en long-courrier, a connu un tassement (-20 % en vente de forfaits pour les TO membres du Ceto au cours de l’exercice 2009-2010), c’est toutefois moins conjoncturel que structurel. « Le marché français est à maturité en Rep Dom », juge René-Marc Chikli, président de l’Association de tour-opérateurs. À maturité mais avec des parts de marché à récupérer. La disparition de Marsans en avril 2010 a en effet changé la donne et apporté une bouffée d’oxygène à des opérateurs, les groupes Transat, TUI et Thomas Cook, plus quelques challengers comme Ilea Tours, très offensifs pour reprendre l’héritage et les quelque 50 000 clients de feu le leader sur la zone.

LE NOUVEAU DYNAMISME DE CUBA

Les chiffres de nos tableaux ne le reflètent pas encore car la bataille a vraiment débuté pour la saison d’hiver 2010-2011, mais les cartes ont été bien rebattues profitant en priorité à Vacances Transat et Look Voyages tandis que Marmara qui ouvre un Club Marmara sur l’île en hiver ne cache pas ses ambitions : pas moins de 40 000 clients escomptés pour l’exercice 2011-2012. En effervescence plus discrète, Cuba a retrouvé elle aussi un nouveau dynamisme l’an dernier. Après trois ans de disette, la grande île a décollé en 2010 profitant en partie des déboires du Mexique. Pour Havanatour, désormais unique mono-spécialiste présent sur le marché français (depuis que Sol y Son a mis fin à son activité, en novembre dernier), le rebond est spectaculaire. Le voyagiste a ainsi attiré l’an dernier 12 000 clients, soit 15 % de plus qu’en 2009.

Alors que les îles anglophones attirent de plus en plus, à l’image de Sainte-Lucie, grâce à une programmation élargie, les Antilles françaises ont également traversé 2010 avec le sourire retrouvé après un cru 2009 catastrophique.

Avec 133 061 forfaits vendus par les TO du Ceto (+20 %), la Martinique et la Guadeloupe ont presque fait jeu égal avec la République Dominicaine même si les professionnels sur place sont toujours dans l’expectative, doutant de la pérennité de vols Air France au départ de Roissy, lancés cet automne.

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