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Canyon del Colca

El Condor pasaDe bon matin, l’autocar avale les kilomètres à travers la réserve nationale de Aguada Blanca, un paysage désertique parsemé de cendres volcaniques, de cactus et de fleurs violettes et jaunes, de tomates et de pommes de terre sauvages ! çà et là, de minuscules maisons s’accrochent à la roche. La tête haute, l’air un peu snob, des lamas placides arpentent d’immenses paturages marécageux. A 4 000 m d’altitude, la pureté

El Condor pasa

De bon matin, l’autocar avale les kilomètres à travers la réserve nationale de Aguada Blanca, un paysage désertique parsemé de cendres volcaniques, de cactus et de fleurs violettes et jaunes, de tomates et de pommes de terre sauvages ! çà et là, de minuscules maisons s’accrochent à la roche. La tête haute, l’air un peu snob, des lamas placides arpentent d’immenses paturages marécageux. A 4 000 m d’altitude, la pureté de l’air est extraordinaire et la vue porte très loin jusqu’aux sommets enneigés : le Misti, le Pichu Pichu (5 664 m) et sur la gauche, le Chachani (6 075m) derrière l’Ampato (6 318 m), bien visible aujourd’hui. La route serpente au fond du cratère du volcan Chukura, à 5 300 m d’altitude tout de même, puis redescend vers le col de Patapampa (4 910 m), lieu sacré du Pérou : on vient de loin pour prier ici, comme en témoigne la multitude d’apachetas, de petits cônes de pierres destinés aux divinités de la montagne. Malgré le froid, des Indiens y ont installé une incroyable boutique de souvenirs où l’on trouve toques d’alpaga (alpaca), bonnets et gants tricotés main, chaussons en fourrure, sacs bariolés… Le col est la porte d’accès au canyon del Colca, le plus profond du monde avec un dénivelé de 3 400 mètres. Mille ans avant l’arrivée des Incas, les Indiens Colluhuas ont sculpté 6 000 hectares de terrasses dans cette vallée où s’égrennent des villages qui ont conservé leurs églises coloniales, leurs coutumes et leurs fêtes traditionnelles. C’est à Chivay que nous dormirons ce soir, avant de rejoindre tôt le matin le belvédère de la Croix du Condor. Là, au milieu des touristes de toutes nationalités, nous guetterons, jumelles et appareils photos au poing, l’instant magique où le condor, l’oiseau sacré des Andes, déploiera ses ailes pour tricoter, au gré du vent, une danse immuable et magnifique au-dessus de la vallée.

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