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Bruno Moerman, la Wallonie sans faute

Le plus français des Belges a fait valoir ses droits à la retraite.

Depuis trente ans, la Wallonie se décline en France avec un e dans l’o. Il faut donc dire Walloenie, comme Bruno Moerman, le directeur de l’Office de tourisme belge Wallonie-Bruxelles, qui a décidé de partir à la retraite. Pour pêcher sur les bords de l’Escaut – ou de la Meuse ? Pas vraiment. Aux dernières nouvelles, il est en vadrouille en Tunisie. Quand on a le virus du voyage, pas si facile d’arrêter. Mais malgré sa manie de la mobilité, il est de ceux qui semblent avoir toujours été à nos côtés. Aussi bien à la tête de l’Office de tourisme belge durant dix ans que membre de l’Office de promotion du tourisme à partir de 1979, il a toujours montré une disponibilité et un enthousiasme, mâtinés d’une subtilité toute diplomatique, qui l’ont conduit à être élu par ses pairs à la présidence de l’Adonet de 1994 à aujourd’hui. Cette association des offices étrangers de tourisme en France lui a permis de faire vivre ses projets de mutualisation des actions de promotions, sachant que les offices de tourisme étaient moins efficaces seuls que regroupés. « Aujourd’hui, une grande partie de notre travail consiste à démarcher les opérateurs marchands et à promouvoir nos destinations par des workshops », souligne-t-il. Sous sa houlette, les offices de tourisme ont également multiplié les voyages, les rencontres, les partenariats avec les professionnels mais aussi les grands événements… Au nom du développement touristique, plus qu’à celui de la seule Belgique. C’est donc naturellement que cet homme de consensus a été choisi pour présider le Salon mondial du tourisme jusqu’à cette année. Mais sa Belgique le ramène vite à d’autres préoccupations. Soumise à de grosses pressions politiques, elle lui en fait voir de belles. Parti de l’Office de tourisme, pas forcément comme il l’avait imaginé, il a fait valoir ses droits à la retraite, peut-être pour mieux vivre une certaine idée du tourisme et des relations humaines.

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