AirPlus a bien démarré 2010
Bien que touché par la récession, le prestataire de solutions de paiement et d’analyse pour la gestion du voyage d’affaires juge l’année 2009 « satisfaisante », et veut croire que la récession est derrière lui.
Avec un recul de 6 % de son chiffre d’affaires en 2009, à 17,1 MdsE, AirPlus aura néanmoins enregistré, au niveau mondial, un bilan positif, avec un bénéfice de 17,2 ME avant impôts, contre 20,2 ME un an auparavant. « Les entreprises ont réagi à la baisse conjoncturelle en réduisant leurs budgets voyages et en introduisant des règles plus strictes concernant les déplacements professionnels, explique John Baird-Smith, le directeur France d’AirPlus. (…)
Toutefois, l’arrivée de nouveaux clients nous a permis d’atténuer le recul des voyages d’affaires. » D’après le président du groupe allemand, Patrick W. Diemer, « le marché a connu son point le plus bas en septembre 2009. Depuis, nous assistons à une remontée progressive et les premiers mois de l’année sont prometteurs ». Une tendance qui permet à la société d’espérer récupérer deux tiers des pertes subies l’année dernière.
268 NOUVEAUX CONTRATS EN FRANCE
En France, le deuxième marché le plus important après l’Allemagne – marché natif de la société – le nombre de clients s’est aussi affiché en hausse en 2009, avec 268 nouveaux contrats. AirPlus y a perdu 4 % de son chiffre d’affaires, « une performance, étant donné le contexte », souligne John Baird-Smith et affiche, sur janvier et février, une croissance de 15,33 % par rapport à la même période un an plus tôt. « Notre objectif de devenir, d’ici à 2012, le prestataire global préféré des solutions pour le paiement et l’évaluation des voyages d’affaires reste réaliste et ne sera NULLement corrigé, malgré 2009 », déclare John Baird-Smith. Si elle reste prudente et attentive aux importantes mutations du voyage d’affaires – en proposant de nouveaux outils de gestion d’économies ou d’imputation automatique des émissions de CO2 (AirPlus Green reports) – AirPlus envisage cette année avec confiance. À l’échelle internationale, la société prévoit donc de conquérir des parts de marché, principalement dans la région Asie-Pacifique.