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Accor renouvelle ses promesses durables

Le programme Planet 21 engage le groupe sur différents objectifs d’ici 2015 dont la réduction des émissions de CO2 de 10 % et de la consommation d’eau de 15 % par hôtel.

Les précédents objectifs du groupe Accor en matière de développement durable n’ont pas tous été atteints mais la nouvelle stratégie du groupe en la matière, baptisée Planet 21, est déjà sur les rails. Le groupe hôtelier, qui totalise plus de 4 400 implantations dans le monde, compte faire du développement durable « un levier de compétitivité pour les marques, d’attractivité pour les clients, et partenaires et de fidélisation pour les collaborateurs », selon les mots de son PDG, Denis Hennequin.

Vingt et un engagements et objectifs chiffrés d’ici à 2015 ont été listés autour de sept piliers comme réduire de 15 % la consommation d’eau des hôtels et de 10 % celle d’électricité, développer les achats responsables en favorisant l’approvisionnement local, inciter les hôtels à intégrer des éléments écologiques dans leurs chambres, ou encore bannir des restaurants les espèces menacées de poissons ou de fruits de mer. Côté social, le groupe a annoncé qu’il favoriserait la promotion interne et ferait de la « diversité une richesse », avec un objectif de 35 % de femmes parmi les directeurs d’hôtels.

La sensibilisation sera également renforcée avec une signalétique plus présente, comme la présence des logos ISO 14001, EarthCheck, HQE ou BBC dès l’entrée et le rappel des engagements du groupe dans certaines chambres. Comme l’expliquait Sophie Flak, directrice développement durable du groupe, l’an dernier à l’Écho touristique, l’enjeu est également de mobiliser les clients et les partenaires, ce qui peut parfois s’avérer compliqué. « Comment faire dans les pays où il n’y a pas de système de recyclage et de traitement des déchets ? ».

Les groupes hôteliers mettent également en avant les attentes clients comme freins à une production plus durable. La production d’un kilo de boeuf nécessite ainsi plus de 15 000 litres d’eau contre 4 000 pour le poulet, mais il paraît difficile de bannir cette viande de la carte des hôtels, bien que le groupe développe des cartes spéciales « low carbon » dans son activité Meetings and Events. Enfin, la question du retour sur investissement reste essentielle, l’économique l’emportant donc encore sur la protection de l’environnement. En témoigne le faible essor des panneaux solaires photovoltaïques sur les toits des hôtels, y compris chez Accor, faute de rentabilité.

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