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1 La médina de Tunis

Dédale parfumé

Ici une grillade de poivrons, les effluves de petits pains ronds grillés, la friture d’un brick à l’oeuf ou encore le « casse-croûte », goûter au thon, harissa, olives et oeuf dur, viennent chatouiller les narines. Plus loin, un café fort mêlé aux vapeurs d’un narguilé croise les odeurs de cuir d’un fabricant de babouches. Le coeur historique de Tunis, sa médina, respire encore le temps des beys, souverains de l’époque ottomane. Un parcours culturel guidé permet d’y dénicher une floraison de perles et monuments de cette riche époque, comme le minaret octogonal de la mosquée Hammouda Pacha, de l’époque turque, ou les dômes de tuiles vertes du mausolée de Tourbet el Bey, où reposent les familles royales et princières. Trois cent mille habitants vivent encore dans cette ville dans la ville, mémoire vivante des siècles passés. Dans ce souk de ruelles en labyrinthe, dense, vibrant, animé, le marchand de figues de barbarie, en chéchia de laine rouge, se fraye un passage au milieu de la foule compacte des échoppes de textiles ou des boutiques rutilantes d’ors, que dépoussièrent incessamment les plumeaux des bijoutiers. Le martèlement d’un dinandier répond aux coups d’un heurtoir frappant une lourde porte mauresque cloutée. Le brouhaha de marchandages est coupé par des cris de gamins, la mélodie andalouse d’une radio arabe puis le bêlement de moutons. Jusqu’à ce que l’appel du muezzin pour la quatrième prière, au coucher du soleil, déclenche l’abaissement des lourds rideaux métalliques. La médina retrouve, pour la nuit, le silence de son histoire.

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