Haro sur Transavia
Les compagnies loisirs françaises ont écrit une lettre ouverte pour dénoncer les risques de monopole du marché provoqué par la stratégie de Transavia et Air France.
Le torchon brûle entre XL Airways, Air Méditerranée, Europe Airpost d’un côté et leur homologue Transavia, de l’autre. Les premières reprochent à la dernière de devenir « le principal outil de destruction du pavillon français », quand sa mission originelle, croient-ils, était de le « préserver ». « Sur un marché français des vols charter et réguliers court et moyen-courrier en stagnation depuis de longues années, voire en régression, Transavia France vient massivement accroître l’offre d’avions et [ainsi] déstabilise les équilibres économiques et sociaux de nos entreprises », indiquent les trois dirigeants, Laurent Magnin, Antoine Ferretti et Jean-François Dominiak, dans un lettre commune. Ils accusent également Air France de soutenir sa filiale Transavia à perte : « Pour la quatrième année consécutive depuis sa création, Transavia France annonce des pertes pour son exercice 2010-2011. Sans recapitalisation de la part de son actionnaire la compagnie n’existerait plus. »
