Weekendesk : l’activité reprend, sauf à Paris
Suite aux attentats, le spécialiste de la France a enregistré un décrochage des ventes. Mais l'activité a déjà repris pour la très grande majorité des destinations.
"Ce (lundi) matin démarre correctement, souligne Laurent Salanié, directeur général de Weekendesk. Il semble que la confiance, dont nécessite le marché, soit revenue parmi les Français". Les ventes atteignaient 14 000 euros vers 10h, contre 9000 euros lundi 16 novembre, annonciateur d’une semaine poussive.
"Suite aux attentats du 13 novembre, les annulations ont plus que doublé jusqu’à mercredi, notamment sur Paris, Disneyland Paris et Bruxelles. Le business a reculé d’environ 30% sur la destination France, du samedi 14 novembre au mercredi midi suivant". L’attentisme concernait l’ensemble des régions, les consommateurs, bouleversés par l’actualité, n’ayant simplement pas le cœur à réserver des courts séjours ou des vacances. "Juste après le dénouement de l’attaque de Saint-Denis, les réservations ont repris".
Paris et Bruxelles dans la tourmente
Sans surprise, l’état d’urgence maximal à Bruxelles, et dans sa région, pénalise désormais notre voisin : "Les réservations pour la Belgique ont été divisées par deux depuis ce week-end". Et le site belge de Weekendesk tourne au ralenti.
La destination Paris, qui génère une faible part des ventes globales du site, reste également en souffrance. "Ces derniers jours, Paris représente 2,5% à 3% de mes ventes, contre 5% à 6% habituellement", précise Laurent Salanié.
Les hôteliers et les réceptifs français déplorent une même tendance baissière, qui résulte aussi d'une certaine désaffection des clientèles étrangères.
