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Voyageurs du Monde diffère son projet de réceptif France

Pour le groupe dirigé par Jean-François Rial, la croissance est aujourd'hui à l’international, ce qui passe en priorité par le développement de la clientèle francophone résidant à l’étranger pour des voyages hors de l'Hexagone. 

Jean-François Rial le dit d’emblée: "J’ai changé d’avis sur le timing". Alors qu’il avait annoncé il y a un an plancher sur un projet de réceptif France, le président du groupe Voyageurs du Monde préfère différer la mise en œuvre de cette activité.

Une internationalisation croissante

"C’est compliqué, cher et long. Il faut adapter tous les sites, les Url… Un gros chantier qui n’est pas d’actualité aujourd’hui. On préfère se concentrer sur la clientèle francophone résidant à l’étranger qui nous demande – de plus en plus nombreuse – d’organiser ses voyages. Mais pas en France, parce qu’en général, la France pour ces francophones qui sont souvent des Français, ils connaissent".  

En 2014, la part de la clientèle internationale du groupe Voyageurs a progressé de 30%. Elle représente 11% du chiffre d’affaires, 13% à 14% du nombre de clients global.

La moitié de cette clientèle provient des marchés suisses, belges et canadiens, détaille Jean-François Rial, où Voyageurs du Monde est implanté avec 5 agences (3 au Canada, une à Bruxelles et une à Genève).

"Mais nous avons de plus en plus de clients étrangers, toutes nationalités confondues, qui réservent notamment sur nos sites d’hébergements, indépendants des marques TO* (la Satyagraha Guest-House à Johannesbourg, la Villa Nomade à Marrakech et la Villa Bahia à Salavador de Bahia, NDLR) et des clients français expatriés qui font appel à Voyageurs du Monde pour leurs voyages dans la zone du monde où ils se trouvent. Le bouche à oreille marche bien. On va continuer à développer notre notoriété internationale non pas en ouvrant des agences, je n’y crois pas du tout, mais avec quelques bons conseillers voyages sur place".

Un rachat en vue en Grande-Bretagne

Et quid du réceptif France? "Nous ne créérons pas une structure. Le réceptif, c'est un concept. Et en France, nous en faisons déjà un peu. Notamment dans le cadre de notre activité randonnée, dans les Alpes et dans le sud. Sur les 15M€ réalisés avec la destination France, la moitié est du réceptif. Nous avons ainsi de très bons spécialistes en région qui accueillent nos clients étrangers, notamment chez La Pélerine et Chamina, sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle".

L’internationalisation de la clientèle devrait aussi passer par le rachat d’un spécialiste de la randonnée, certainement en Grande-Bretagne, annonce Jean-François Rial en prospection. "En 2015, le groupe sera particulièrement attentif à toute opportunité de développement international pour l’activité aventure".

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