Vacances d’été : la France, une exception européenne

Selon cette étude réalisée auprès de ressortissants de sept pays affectés par la crise, 58% des Européens comptent partir en vacances cet été, une baisse inédite de 8 points sur un an. C’est le plus faible taux observé depuis huit ans. Déprimant ? Oui, mais pas pour tout le monde.

63% des Italiens prévoient des vacances (78% l'an dernier, une chute de 15 points), tout comme 51% des Espagnols (-14 points), 51% des Britanniques (-10 points), 55% des Allemands (-5 points), 59% des Autrichiens (-5 points), 59% des Belges (-2 points). Dans ce panorama déprimé, les Français sont les seuls dont les intentions de départs augmentent (70%, +2 points). Autre bonne nouvelle pour notre industrie nationale : nos compatriotes restent les plus enclins au tourisme national (67%, +7 points). Et la France redevient la destination numéro un, devant l'Italie et l'Espagne.

Un budget vacances en hausse de 8% chez les Français

Au niveau du portefeuille, la moitié des vacanciers européens prévoient d'économiser sur leur budget estival. Les plus enclins à se serrer la ceinture sont les Britanniques (62%), les Italiens (59%) et les Espagnols (66%). Les moins enclins, les Belges (39%) et les Français (46%).

Toutes nationalités confondues, le budget moyen ressort à 2125€, soit 20€ de moins qu’en 2011. Mais les disparités sont fortes entre les pays d'origine des personnes sondées : le budget des vacanciers allemands augmente de 10%, à 2.472 euros, celui des Français progresse de plus de 8%, à 2.112 euros. A titre de comparaison, celui des Italiens est amputé d'un quart, à 1.690 euros, et ceux des Belges et des Autrichiens baissent d'environ 7%, à respectivement 2.407 euros et 2.180 euros.

L’étude, qui en est à sa 12ème édition, a été réalisée auprès de 3500 Européens, selon la méthode des quotas.