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Une taxe pour les hôtels à plus de 100 euros la nuit ?

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a affirmé mardi qu'elle travaillait avec le gouvernement à l’instauration d’une nouvelle taxe de séjour. Deux fédérations hôtelières ont immédiatement manifesté leur inquiétude.

Deux fédérations hôtelières, l’UMIH et le GNC (Groupement national des chaînes hôtelières), ont fait part hier de leur "stupéfaction" et de leur "inquiétude" face aux propos de la maire de Paris Anne Hidalgo prônant l'instauration d'une taxe de séjour qui "ne touchera pas les hôtels à moins de 100 euros la chambre".

Alors que les professionnels de l'hôtellerie et leur ministre de tutelle Laurent Fabius ont à plusieurs reprises marqué leur désaccord avec les projets fiscaux de la ville, Anne Hidalgo a estimé qu'aujourd'hui "chacun (revenait) à quelque chose de raisonnable". Mais ce n’est pas l’avis de tous.

Un courrier adressé à Manuel Valls et Laurent Fabius

"En appelant à taxer les hôtels à plus de 100 euros la chambre, la maire de Paris ne vise plus seulement la grande hôtellerie", déplorent l'UMIH et le GNC dans un courrier adressé au Premier ministre Manuel Valls et au chef de la diplomatie Laurent Fabius.

Les deux organisations rappellent qu’Anne Hidalgo avait annoncé il y a une semaine travailler avec le gouvernement sur une taxe sur la "grande hôtellerie" et qu'une "concertation est actuellement menée par le Quai d'Orsay avec l'ensemble des acteurs du tourisme".

La taxe devrait toucher les hôtels 3 étoiles et plus

Or elles estiment que "la quasi-totalité des hôtels parisiens seraient concernés" puisqu'à Paris, "le prix moyen d'un hôtel de milieu de gamme s'établit à environ 130 euros et les hôtels économiques sont aux alentours de 100 euros".

La taxe devrait cependant toucher les hôtels de trois étoiles et plus, a indiqué mardi l'adjoint au Tourisme à la Mairie de Paris, Jean-François Martins.

Le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) avait demandé le 5 juin au gouvernement la création d'une taxe de séjour régionale de deux euros par nuitée, estimant qu'elle permettrait de dégager environ 140 millions d'euros pour les transports franciliens.

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