TuiFly : face à la grogne, TUI reporte sa décision
Dans un contexte d’annulations massives de vols liées à un mouvement de grogne des pilotes, le groupe TUI repousse à mi-novembre sa décision sur le devenir de TuiFly. Une fusion entre la compagnie aérienne à ses couleurs et Air Berlin est à l’ordre du jour.
Le groupe de tourisme TUI joue la montre. "Nous reportons à mi-novembre notre décision sur l’avenir de TuiFly", laquelle devait être prise lors d’une réunion du conseil de surveillance le 26 octobre, a rapporté Elke Eller, responsable du personnel de TUI dans un communiqué cité le 7 octobre par l’agence d’informations financières Awp.
Des annulations de vols en cascade
Quinze jours supplémentaires, donc, pour calmer les pilotes du transporteur allemand TuiFly, échaudés par l’annonce de négociations entre TUI, Etihad Airways et Air Berlin pout la création d’un groupe de loisirs et de transport aérien.
Encore flou, le projet prévoit un rapprochement entre la low cost Air Berlin, actuellement en grande difficulté, et TuiFly. Cette dernière est frappée depuis cette déclaration par une avalanche d’arrêts maladie déposés par les équipages, entraînant de nombreuses annulations de vols, une centaine rien que pour la journée du 7 octobre.
TUI veut rassurer ses salariés
"Notre but dans ces discussions avec Etihad est de créer une solide plate-forme aérienne, qui soit dans l’intérêt des employés et de TUI", a assuré Elke Eller, en précisant que le siège de TuiFly resterait pour au moins trois ans en Allemagne, et que les salaires des employés ne seraient pas modifiés.
L’objectif de la nouvelle structure serait de contrer la low cost Eurowings, fer de lance du développement du groupe Lufthansa.
