Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

TUI reste (très) prudent sur l’Afrique du Nord

Sur 2017, TUI France demeure à 85% européen au niveau de ses clubs Marmara. Les clubs Lookéa viennent compléter une production complète en lignes de produits.

 

Les équipes de TUI France étaient en force ce matin pour décrypter la production 2017 (sept brochures), mais sans le président Pascal de Izaguirre. Une production sous une marque-ombrelle unique, qui se veut mondiale et "très digitale" pour rivaliser avec les autres grandes marques internationales, a expliqué Martine Haas, directrice marketing et communication. Exit les Nouvelles Frontières et autres Passions des Iles, le groupe parie sur un site unique Tui.fr, avec quatre grandes lignes de produits : hôtels clubs (9 gammes), circuits, sur mesure, séjours. Les catalogues ont été murement réfléchis, notamment dans le cadre du rapprochement avec Transat France, a-t-elle ajouté.

40 clubs Marmara, contre 46 en 2016

Toutes les brochures sont aux couleurs de TUI et de son smiley. Au total, la production concentre, en 2017, 144 produits clubs (clubs Marmara et hôtels à concept), soit une augmentation de 10% versus l’été 2016. Le groupe annonce neuf nouvelles destinations : Bulgarie, Cagliari en Sardaigne, La Canée en Crête, Huelva en Andalousie, les Bahamas, le Sri Lanka, l’île Maurice, Aruba, Jamaïque.

Dans le détail, la production estivale comprend 40 clubs Marmara 100% francophones, dont 2 nouveautés (Sighientu et Brucoli Village). Ils étaient 46 clubs pendant l’été 2016. "Des établissements ont été abandonnés comme ceux de Chypre, des décisions essentiellement liées à notre souhait de monter en qualité", souligne Christophe Fuss, directeur hôtels clubs de TUI France. "Au total, nous proposons 185 produits, avec les 41 clubs Lookéa (au lieu de 42 un an plus tôt, NDLR), soit la plus complète programmation du marché".

"Sur la production clubs, Marmara est sur le moyen-courrier, avec des clients largement provinciaux. Lookéa reste centré sur le long-courrier, avec une clientèle majoritairement parisienne. Nous travaillons sur ces éléments différenciants, avec comme socle commun l’ADN club", a rappelé Christophe Fuss.  "Sur la partie circuits, nous sommes en pleine réflexion, pour mettre en évidence la complémentarité de chacune des marques. Le travail n’est pas abouti, il est en cours", a ajouté Godeleine Vérin, directrice du tour-opérateur spécialiste de TUI France.

Six clubs Marmara en dehors de l'Europe

Quid des pays historiques de Marmara ? Six clubs, soit 15% des clubs, sont programmés dans les pays non-européens : le Maroc (3 clubs), la Tunisie (1), la Turquie (2).

"Sur la Tunisie, nous aurons le Palm Beach à Djerba : nous allons à tâtons avec cette ouverture qui démarre dès le mois de mars, indique Christophe Fuss. Nous allons opérer avec un peu plus de chambres, mais sans engagement, pour ne pas prendre de risques. Nous sentons un frémissement". La Tunisie avait été abandonnée l’hiver, mais le Pam Beach était déjà présent l’été dernier. "Au Maroc, nous avons une offre constante de trois clubs Marmara, avec un nombre satble de chambres". La destination se réveille légèrement, mais compte parmi les "destinations qui restent à risque". Quant à la Turquie, elle est couverte par deux clubs Marmara, avec des allotements en recul en nombre de chambres. "Nous ne voulons pas abandonner les hôteliers. Mais les actualités récentes n’encouragent pas". Enfin, le pays des pharaons n’est pas repris. "Nous n’avons pas une grande envie de repartir sur l’Egypte, sur laquelle certains de nos concurrents ont relancé une petite activité, parfois guidés par leurs investisseurs égyptiens. La destination ne profite pas d’un réel frémissement comme la Tunisie".

S’agissant des prix, Godeleine Vérin assure qu’ils sont plus compétitifs : "Jusqu’à présent, sur l’Europe, nous avions d’énormes écarts tarifaires. Nous lissons davantage pour éviter les montagnes russes, ce qui a engendré une baisse globale de l’ensemble des prix, sur tous les produits".

Le photographe Jean-Baptiste Rabouan, Christophe Barrère (directeur de la production, activités spécialistes), le directeur artistique Pierre Bigorgne (ex-rédacteur en chef de Grands Reportages), Godeleine Vérin, Martine Haas, Christophe Fuss

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique