Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

TUI France : la CGT demande le maintien de l’appel à candidatures

Lazare Razkallah, le secrétaire général du CE du groupe, estime que certains salariés pourraient encore se porter volontaire dans les prochains mois. En cas de nouveau PSE, il annonce un "conflit ouvert" avec la direction.

La commission de suivi de vendredi dernier au siège de TUI France a confirmé le chiffre donné quelques jours plus tôt par la direction : à l’issue de la période d’appel à candidatures, qui s’est terminée le 9 avril, 52 postes ouverts au départ volontaire n’ont pas trouvé preneur et restent donc à supprimer.

Ce chiffre inclut à la fois les 274 postes qui étaient concernés par le plan de départs au siège, mais également les 32 qui devaient être supprimés dans le cadre de la fermeture ou de la franchisation de certaines agences. Un accord a en effet été signé il y a quelques semaines pour permettre aux salariés des agences concernées de se porter eux aussi volontaires au départ.

Accepter les candidatures au moins jusqu'à la fin de l'année

"Il y avait donc 306 postes ouverts à candidature, rappelle Lazare Razkallah, le secrétaire général du CE et délégué CGT. Mais je pense qu’au final, on va manquer d’une soixantaine de volontaires. Aux 52 candidatures qui n’ont pas trouvé preneur, il faut en effet ajouter les quelques postes pour lesquels les candidatures ne vont pas être validées, parce qu’il s’agit de salariés indispensables auxquels on ne va pas pouvoir trouver de remplaçants en interne, par exemple à l’informatique."

Pour le délégué syndical, "il faut donc laisser l’appel à candidature ouvert, au moins jusqu’à la fin de l’année, pour que les gens puissent se positionner au fil de l’eau, aient le temps de réfléchir en douceur et d’élaborer leur projet."

La solution est-elle juridiquement envisageable, et surtout, le groupe a-t-il le temps d’attendre ? "Un nouveau PSE risque, lui-aussi, d’emmener la direction dans une procédure longue et coûteuse", tente en tout cas de contre-argumenter Lazare Razkallah.

Seul un PSE aux conditions très avantageuses serait accepté

Selon lui, si ce scénario est privilégié par le groupe, il sera sans doute annoncé rapidement. Et il serait alors piloté par Christophe Boiron, le DRH de Corsair, qui va prendre la place d'Isabelle Michalak à la tête des affaires sociales du groupe.

"Mais à moins qu’on nous propose les conditions avantageuses du plan Convergences [lancé en mai 2012 et qui portait sur 484 postes, ndlr], nous ne signerons rien, prévient Lazare Razkallah. On va se retrouver dans un conflit ouvert avec la direction, avec des grèves, et une contestation du plan devant le tribunal administratif si la Direccte [direction du travail, ndlr] l’homologue."

Le délégué syndical réclame donc une nouvelle fois "un projet d’entreprise stable. La succession ininterrompue des plans sociaux devient infernale pour les salariés. Ils ont besoin de savoir où l’on va".

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique