Transat France/TUI France : les négociations vont pouvoir commencer
Toutes les organisations syndicales de Transat France et TUI France ont donné leur accord, à l’unanimité, le 22 novembre, sur la création d’une Unité Economique et Sociale.
C'est le préalable obligatoire au rapprochement des deux entreprises, tel que Pascal de Izaguirre, président de TUI France, l'a expliqué en déroulant le calendrier début novembre.
Une première étape
Une Unité Economique et Sociale (UES) est un ensemble économique et social temporaire – et non une entreprise – qui permet une information et des négociations collectives conjointes avec les instances représentatives des deux entités, le temps que l’entité juridique définitive soit mise en place.
L’UES permet notamment la mise en place d'un Comité Central d'Entreprise (CCE) regroupant, dans une même instance, des élus des comités d'entreprise des deux entités, et la désignation des délégués syndicaux centraux.
CCE en vue
La prochaine étape est maintenant fixée au 30 novembre, date à laquelle une réunion est prévue avec les organisations des deux entités sur la constitution d’un Comité Central d’Entreprise (CCE).
En parallèle, des groupes de travail sur l'intégration devraient commencer à se réunir, afin d'étudier service par service les organisations et besoins. L'objectif est de pouvoir présenter aux élus l'ensemble du dossier fin janvier-début février 2017. "On saura à ce moment-là quel est le volume éventuel des sureffectifs", indiquait Pascal de Izaguirre le 4 novembre.
L’avis juridique sur la fusion devrait ensuite tomber en avril, avec un plan de départs volontaires qui serait bouclé avant l'été, selon les souhaits de la direction. Si cet échéancier est tenu, les premiers départs et un emménagement dans de nouveaux locaux communs interviendraient à l’automne 2017.
