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Tourism Invest trace sa route

Le groupe lève de nouveaux financements pour prolonger son développement multicanal et de gagner en envergure d'ici 2014.

En réalisant une deuxième levée de fonds à hauteur de 800 000 E auprès d'Avenir Entreprises (300 000 E avaient été financés en 2008), la holding Tourism Invest a validé des choix stratégiques qui ont porté leurs fruits depuis quatre ans. « Nous leur avons présenté un plan de développement sur quatre ans baptisé Cap Horizon 2014 », explique son président, Jean Dionnet, qui possède 100 % des Voyages Masson et 80 % de Univairmer, adhérents TourCom. « Ces fonds viennent s'ajouter à nos fonds propres, alimentés depuis plusieurs années par nos bons résultats financiers, même pendant la crise », se félicite Jean Dionnet.

Aujourd'hui, le groupe réalise 34 ME de volume d'affaires dont 50 % via son call-center. « Le point fort du dossier est sa stratégie multicanale », confirme Benoît Charle, chargé d'affaires pour Avenir Entreprises (filiale de la Caisse des Dépôts et d'Oséo), monté à 15 % du capital de la holding tandis que Jean Dionnet reste majoritaire. Le call-center emploie 40 personnes qui assurent le service de grands comptes comme Visa (Premier, Infinite), Peugeot ou GDF. Autre volet de cette stratégie, l'activité Internet porte uniquement sur le BtoBtoC, « nous ne voulons pas nous positionner en BtoC mais être le prestataire voyage de nos grands comptes en marque blanche ».

Enfin, la distribution en agences physiques doit passer de dix agences en Picardie à 40 d'ici quatre ans, en touchant d'autres régions avec pour objectif d'afficher une seule enseigne, à terme. « Nous voulons conserver les marques de proximité à forte notoriété locale mais une réflexion est en cours pour harmoniser notre réseau autour d'une seule marque », probablement Univairmer. Pas question en tout cas d'appliquer une enseigne nationale, comme celle de Havas Voyages qui équipe pourtant une de ses agences, à Saint-Quentin. « Leur stratégie est claire et je ne veux pas apporter mon business à une marque que je ne maîtrise pas et la concurrence avec les agences Carlson pose problème. »

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