TO : y a-t-il encore des économies à faire?
Après quatre ans de crise, les tour-opérateurs français ont déjà largement comprimé leurs coûts de structure et de fonctionnement. Mais la chasse aux dépenses n’est jamais finie. Revue de détail dans l’édition papier de l’Echo touristique, parue aujourd’hui.
Trouver des économies de fonctionnement, voilà qui reste un leitmotiv important chez les TO français, alors que la crise n’en finit pas de peser sur leur équilibre financier.
Outre les plans sociaux en cours ou en préparation dans plusieurs grands groupes (à commencer par ceux de TUI France et de Fram), mesures d’économies les plus spectaculaires, les voyagistes concèdent que l’heure est presque partout à la compression de la masse salariale. En clair : pas de remplacement systématique des départs, et des augmentations attribuées au compte-goutte.
Autre poste sur lequel il reste possible de dégager rapidement d’importantes baisses de coûts, pour ceux qui n’y sont pas encore passés : le déménagement dans des locaux moins chers. Après des entreprises comme Beachcomber Tours l’an dernier, c’est au tour, là encore, des équipes de TUI France ou d'une partie de celles de Fram de préparer leurs cartons.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Mais une fois ces grands chambardements réalisés, la chasse aux dépenses se cache surtout dans la gestion au quotidien. Assurances, entretien des locaux, fournitures, frais bancaires, chauffage… : comme dans n’importe quelle entreprise, la renégociation des contrats de frais généraux peut permettre de gratter des économies qui n’ont rien d’anecdotiques.
Gros poste de dépense dans l’industrie touristique, le papier continue aussi d’alimenter les réflexions. Réduction ou suppression de brochures, dématérialisation des carnets de voyage, e-facturation, voire gestion au cordeau des fournitures papier : après de gros efforts déjà réalisés pour réduire leurs dépenses dans ce domaine, les TO cherchent à faire toujours mieux.
Idem au niveau du marketing. Conscients que les opérations de grande ampleur, à destination de tous les publics, ne sont pas forcément les plus rentables, les producteurs poursuivent leurs efforts de rationalisation des dépenses dans ce domaine, au profit d’opérations plus ciblées, aidés notamment par des outils de CRM de plus en plus pointus et les nouveaux relais de communication qu’offrent les réseaux sociaux.
Vous pouvez lire notre événement complet "TO : y-a-t-il encore des économies à faire ?" dans le magazine 3045, ou dans l'espace Mon Echo.