Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Thomas Cook ne vend pas, mais redresse sa filiale française

Le groupe britannique a annoncé ce lundi sa volonté de finalement conserver sa filiale française, et de la soumettre rapidement à un plan de "transformation".

Thomas Cook, qui avait envisagé de céder sa filiale française en difficulté, a annoncé ce lundi qu'il allait finalement la conserver et la soumettre à un plan de "transformation" pour en améliorer les performances. Cet intitulé laisse sans doute présager de futures coupes dans les effectifs, éventuellement par le biais d’un plan social, voire un redimensionnement de certaines activités.

La filiale française du groupe, qui regroupe notamment 560 agences Thomas Cook et 100 agences Jet tours, va être placée à partir du 1er avril sous la responsabilité directe de Reto Wilhelm, qui est en charge de l'Europe continentale, précise la maison-mère dans un communiqué.

La revue stratégique est terminée

Thomas Cook indique avoir pris cette décision à l’issue de la revue stratégique des activités de sa filiale, entamée il y a un an et désormais terminée. La rumeur sur une éventuelle vente était née en avril 2012, après le remplacement à la tête de la filiale française de Rachel Picard par Yves Martin, en charge d’une mission de transition.

En juin dernier, la direction du groupe avait confirmé qu’une cession faisait partie des scénarios envisagés, l’autre option étant le redressement de l’activité. Depuis septembre, ce sont Michel Rességuier et Hervé Chabrerie qui étaient en charge de poursuivre cette mission d’audit.

Rien ne dit, en revanche, si le groupe a échoué à trouver preneur, ou si la revue stratégique l’a convaincu qu’il avait encore un intérêt à conserver sa filiale.

Thomas Cook a creusé sa perte à 585,9 millions de livres (près de 676 millions d'euros au cours actuel) au cours de son exercice 2011/2012 achevé fin septembre, contre une perte de 520,7 millions un an plus tôt. L'activité en France, qui a souffert de l'incertitude économique dans le pays et des troubles politiques en Afrique du Nord et au Moyen orient, a pour sa part vu sa perte ajustée doubler à 20,7 millions de livres.

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique