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Taxis-VTC : le conflit n’est pas terminé

La loi Thévenoud à peine adoptée jeudi soir, la filiale française d'Uber crie au loup.

Uber s'est dit prêt à utiliser "toutes les voies de recours possibles" contre le texte sur les taxis et voitures de transport avec chauffeurs (VTC) adopté définitivement jeudi par le Parlement.

Selon la start-up californienne, cette loi ne permet pas d'établir un cadre satisfaisant pour le secteur du transport léger de personnes, soit les taxis et les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Pour Yves Weisselberger, co-fondateur de SnapCar, un service positionné auprès des voyageurs d’affaires, il s'agit aussi d'une "mauvaise loi".

Une contre-attaque en préparation

Les nouvelles règles "posent de sérieuses questions d'applicabilité, de constitutionnalité, et de compatibilité avec le droit européen", assure Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France, cité dans le communiqué de presse.

"Des tentatives de même nature que celle-ci, ayant pour but principal de protéger les taxis et leurs centrales de réservation au détriment des consommateurs et de l'économie en général, ont déjà été sanctionnées par de hautes juridictions", ajoute la société.

Plus de retour systématique à la base

La proposition, adoptée définitivement jeudi soir, interdit notamment aux VTC d'être repérées par les clients depuis leurs smartphones.

Les députés ont entériné la version du Sénat sur l'article le plus controversé du texte, qui stipulait initialement que les VTC, entre chaque course, devaient "retourner au siège de l'entreprise ou dans un lieu, hors de la chaussée, où le stationnement est autorisé".

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