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STI aurait de bonnes nouvelles à annoncer

Selon nos informations, Baher Ghabbour, le gérant égyptien du TO, va organiser une conférence de presse la semaine prochaine. Il devrait y confirmer le renflouement des caisses, présenter la brochure en cours d’impression et préciser la nouvelle organisation interne.

Il y a du neuf chez STI, et il pourrait s’agir cette fois de "bonnes nouvelles", alors que le TO se trouvait ces dernières semaines en état d'alerte générale. D’après nos informations, une conférence de presse va être organisée d'ici au 4 décembre à la demande de Baher Ghabbour, le gérant du TO. Il serait disposé à jouer cartes sur table pour tenter de rassurer, documents à l'appui.

Raison de cette prise de parole : l’apport financier de 1,5 M€ tant attendu, censé rétablir la situation financière de l’entreprise, aurait enfin été effectué et encaissé.

Libéré, au moins à court terme, de la pression financière, Baher Ghabbour devrait notamment confirmer la sortie de la brochure hiver, actuellement sous presse, d’ici le 10 décembre : un gros catalogue de 232 pages, à validité annuelle et doté d’un cahier des prix, rassemblant les productions Egypte, Afrique, Orient et Océan Indien, le tout sous la nouvelle base-line "Maître Voyageur". Une petite brochure Méditerranée serait également mise en ligne pour l’hiver, en attendant la sortie d'un catalogue été à la mi-février.

Une nouvelle direction

Le troisième objectif de Baher Ghabbour serait de présenter la nouvelle organisation de l’entreprise, après le départ officiel de Louisa Rouar, qui était mise à pied depuis septembre. Logiquement, Agathe Roussey, la directrice de la production déjà aux commandes par intérim depuis quelques semaines, et Orhan Serdaroglu, le directeur de Cosmovel (marque sœur de STI, spécialiste des groupes et CE), pourraient assurer la direction conjointe des équipes, réduites à 20 salariés, Baher Ghabbour conservant la gérance.

Mais est-il encore temps pour STI de se sortir du bourbier ? Sur le plan financier, l’option d’une vente des actuels locaux du TO, qui occupe trois étages rue Brunel, dans le XVIIe arrondissement de Paris, serait à l’étude depuis l’été dernier. L’opération pourrait rapporter de 2 à 3 M€ et de quoi assurer l'avenir. Une location serait alors envisagée pour abriter les équipes.

Reste à savoir également si les réseaux de distribution, qui ont en grande partie lâché le TO ces dernières semaines, seront prêts à lui faire à nouveau confiance. Quant au retour des tensions en Egypte, il est tout sauf rassurant pour les TO qui programment la destination.

Alors que depuis une semaine la contestation monte à nouveau place Tahrir, au Caire, pour dénoncer une dérive autoritaire du président Mohamed Morsi, ses partisans ont appelé demain à une manifestation pour le soutenir. Elle menace de déboucher sur une violente confrontation.

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