STI assure ne pas être en cessation de paiement
Le voyagiste reconnaît avoir demandé l'aide de ses partenaires pour régler certaines factures et attend une recapitalisation.
"Nous ne sommes pas en cessation de paiement. On rencontre ponctuellement un problème de trésorerie", a rappelé vendredi Laurence Barlan, responsable de la communication de STI Voyages.
Un article de Tourmag annonçait, la semaine dernière, que STI avait informé ses partenaires qu'il était "dans l'incapacité de faire face à ses obligations et qu'il se trouvait en cessation de paiement". Une information démentie par Laurence Barlan, qui précise toutefois que STI a bien envoyé une lettre aux réseaux afin de leur demander de payer certaines prestations. "On avait une quinzaine de jours, où on était juste, du 15 au 31 juillet", explique-t-elle.
Une recapitalisation "incessante"
Des difficultés qui seraient liées au décalage entre les sommes à débourser à l'avance et le paiement des réseaux. "Il faut même payer l'aérien pour 2013, explique Laurence Barlan. Les réglements des réseaux, si pour certains c'est trente jours, la moyenne c'est 60 jours après le retour". Pour rebondir, le voyagiste expliquait vendredi qu'une recapitalisation de son actionnaire, patron du groupe égyptien et fournisseur de STI, Sakkara Travel, était "incessante". STI, qui affiche un capital social de 4,4 millions d'euros, a déjà été renfloué à hauteur de 1 million d'euros fin 2011.
En mars dernier, STI Voyages annonçait un chiffre d'affaires en recul de 30% à 22,5 millions d'euros et une baisse comparable du nombre de clients, à 17 000. L'activité du voyagiste sur l'Egypte, destination phare, a chuté en 2011 de 50% suite à la révolution, soit une perte de 11 millions d'euros de chiffre d'affaires compensée, en partie, par l'ouverture de nouvelles destinations en Afrique ou en Méditerranée.
