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Squarebreak.com mixe villa et service hôtelier

La start-up française Squarebreak, désormais filiale d’AccorHotels, facture à hauteur de 20% à 40% ses services aux propriétaires.

Squarebreak est née en 2013 sous l’impulsion d'Hugues Van Heesewijk et de Maxime Lesaulnier. Les deux associés travaillent alors au sein du bureau parisien de Wimdu, qui a depuis rapatrié ses services à Berlin. "Nous voulions associer la location saisonnière  aux standards des grands hôtels en termes de services", souligne Hugues Van Heesewijk.

Des concierges locaux

Pour ce faire, la jeune pousse s’appuie sur une vingtaine de break managers, qui couvrent ses différentes régions (Bassin méditerranéen, Bretagne-Normandie, Corse…).

Comme au sein de l’écosystème Uber, les break managers sont des prestataires de services indépendants. "Il s’agit souvent de professionnels du tourisme qui sont dans la deuxième partie de leur carrière. Nous maîtrisons ainsi le service aux voyageurs. Les propriétaires n’accueillent jamais les clients". Pas plus qu’ils ne publient les propriétés sur le site, attaché à sa propre sélection d'adresses.

Un petit cousin de Onefinestay

Au mois de février 2016, AccorHotels a pris une participation de 49% dans Squarebreak, pour un montant qui atteindrait environ 3 millions d'euros. Quelques semaines plus tard, le groupe hôtelier absorbait le britannique Onefinestay, mixant lui aussi logements de luxe (2600) et service hôtelier.

Quelles sont les grandes différences entre les deux sites ? Squarebreak n’agrège "que" 300 maisons pour l’instant, et s’est installé dans des destinations davantage balnéaires qu’urbaines. De plus, ses break managers sont des travailleurs indépendants, alors que Onefinestay gère tout l’opérationnel en interne, avec ses propres salariés.

Jusqu'à 40% de commission

Squarebreak affiche un volume d’affaires généré proche de 3 millions d’euros en 2015. L’an passé, le site a cumulé 7000 nuitées, et vise 15 000 à 20 000 nuitées en 2016. Ses adeptes sont plutôt d'origine anglo-saxonne (des Etats-Unis, d'Australie, du Canada), des clientèles lointaines présentant l’avantage de rester assez longtemps. "Nos voyageurs sont avant tout des clients d’hôtels, qui veulent éviter les aléas de service propres au modèle d'Airbnb", souligne Hugues Hugues Van Heesewijk.

Au niveau du modèle économique, la start-up facture 20% à 40%, selon le montant total de la réservation. Ses prestations sont onéreuses, mais les honoraires incluent des prestations à valeur ajoutée : check-in, check-out, ménage, suivi pendant le séjour…

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