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SNCF : des contrôleurs testent les Google Glass

Le contrôle des billets de train prend un coup de jeune. Via sa branche iDTGV, la SNCF expérimente les lunettes connectées de Google.

Jeudi 23 octobre, les passagers d’un train iDTGV Paris-Béziers ont été contrôlés à l’embarquement par des agents équipés de Google Glass. Une première pour cette filiale de la SNCF, qui compte renouveler l'expérience dans les prochains mois, dans d’autres gares.

Une expérimentation à quai

Comment opèrent les contrôleurs ? Avant qu’ils n’embarquent dans le train, ils scannent les billets des voyageurs sur le quai, avec leurs assistants personnels. Jusque-là, rien ne change.

Mais une fois le billet scanné, les informations sur le passager apparaissent sur les Google Glass des agents, qui guettent alors une couleur sur l’écran : une lumière verte s'allume si le billet est valide. Dans le cas contraire, une croix rouge s'affiche. Les contrôleurs visualisent aussi, dans le coin supérieur droit de leurs lunettes, le nom de l’usager, son numéro de siège, l'ambiance choisie et une mention spéciale si c’est son anniversaire.

Un coût non négligeable

Jeudi, l’opération a eu le mérite de créer le buzz médiatique escompté, pour un coût somme toute modique : au total, seulement six paires de Google Glass ont été utilisées.

Selon iDTGV, "les agents étaient très fiers d’être les premiers à porter les Google Glass", tandis que "les voyageurs ont apprécié cet outil dans l’air du temps". La filiale 100% digitale de la SNCF souhaite ainsi rendre la relation client plus humaine, fluidifier les contrôles, et donner une image de modernité auprès d’une clientèle composée en partie de jeunes hyper-connectés.

S’il était étendu à l’ensemble des agents d’embarquement, l’équipement digital représenterait pourtant un investissement non négligeable, à l’heure où la Cour des comptes dénonce un TGV "à bout de souffle", au coût devenu insoutenable. Les lunettes connectées ont été achetées, au Royaume-Uni, au prix de 1000 livres chacun.

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