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Selectour Afat : Laurent Abitbol sera-t-il candidat à la présidence?

Dans deux mois, presque jour pour jour, Selectour Afat désignera son nouveau président. L'heure des candidatures approche.

 

C’est donc avec le plus grand nombre de voix que Laurent Abitbol vient d'être élu administrateur, à la surprise de l’intéressé, pourtant candidat malheureux en juin 2015. Depuis, le patron de Marietton a reçu 147 mails de soutien – qu’il a soigneusement conservés – pour le féliciter, voire l’encourager à se porter candidat comme président.

Justement, briguera-t-il un mandat lors des élections du 23 juin ? "Si les élections reposaient sur le suffrage des adhérents, j’aurais une chance d’être élu. Comme elles s’appuient sur le vote des administrateurs, je ne serais pas désigné". D’où sa valse-hésitation, d’autant plus que 6 des 18 administrateurs vont changer juste avant le vote final du président, ce qui pourrait influer sur la tendance du scrutin. Les candidats peuvent se déclarer le jour J, nous a confirmé le siège du réseau… une option que Laurent Abitbol n'exclut pas…

"Aujourd’hui, mes chances de me porter candidat sont de 25%. Plus mon groupe grandit, plus j’ai du temps. Alors, oui, c’est vrai, quelques fois, j’ai envie de me présenter, pour donner l’impulsion politique. N’oublions pas que c’est le directeur général qui fait l’essentiel du boulot".

Un vrai programme !

Laurent Abitbol, qui a déjà assisté à un premier conseil d’administration, défend un programme, avec son franc-parler habituel. Et avec ces "petites phrases" qui peuvent séduire autant qu'elles peuvent irriter.

"Il est temps que nous abordions les vrais problématiques du métier", lance-t-il. A commencer par l’agence de voyages de demain, un sujet cher au réseau Havas Voyages, dont Marietton est désormais propriétaire. Son deuxième sujet de prédilection, c’est l’évolution de la coopérative, de plus en plus chahutée par la concurrence, au niveau des moyens marketing et technologiques.

La marque est une autre crispation : "Selectour Afat, c’est trop long. L’égo de certains doit s’arrêter pour que le travail commence". Dernier point qui lui est cher : les supercommissions. "Afin de les préserver, nous devons être vigilants par rapport aux frais de structure. Y-a-t-il gaspillage ? Je suis dans l’attente de chiffres. Les adhérents ont un besoin vital des supercommissions. Pour certains, c’est leur résultat !".

"Un déficit d’amour"

"Nous étions forts avant. L’affaire du TTC nous a affaiblis. Nous souffrons d'un déficit d’amour. Nous avons besoin d’être aimés. Il y a un gros boulot de reconstruction à faire avec les acteurs du tourisme", ces tour-opérateurs contraints dans un premier temps d'avaler la pilule du TTC, avant le rétropédalage du réseau volontaire.

Dénonçant des réactions d’arrière-garde, le protectionnisme et des problèmes d’égo au sein de la coopérative, le patron de Marietton assure qu’il défendra ses opinions quoi qu’il arrive. "Je vais me battre pour que mes idées de renouveau passent en tant qu’administrateur. Si je n’y parvenais pas, je démissionnerais". Comme six autres avant lui.

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