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Selectour Afat : Jet tours et TUI référencés en HT

Jet tours de retour, TUI prolongé… Empêtré dans ses nouveaux contrats de référencement, Selectour Afat accepte des commissions basées sur les montants hors taxes.

Le réseau volontaire a, de toute évidence, perdu son bras de fer contre  les TO. Sa direction a conclu, à l'ancienne, des contrats de référencement basés sur du HT, avec TUI, mais aussi Jet tours (Thomas Cook), qui n’était plus référencé depuis quelques années. La décision a été actée lors du conseil d’administration extraordinaire, organisé jeudi 4 février.  

"Le conseil d'administration de Selectour Afat a validé ce jour la prolongation de notre partenariat avec TUI, acteur majeur du marché", explique Dominique Beljanski dans un courrier adressé à ses adhérents jeudi soir. "Il a également voté à une large majorité l'entrée de Jet tours (…) comme nouveau partenaire dans le référencement 2016-2018. Ces deux partenaires sont validés dans un mode de rémunération hors taxes dont vous aurez les détails techniques dans les plus brefs délais". S’agissant de TUI (Marmara, Nouvelles Frontières…), la durée du contrat n’est pas précisée.

Transat France et Kuoni toujours hors-jeu

"Sur le périmètre du référencement existant, nous confirmons la poursuite de nos relations avec l'ensemble de nos partenaires à l'exception de Vacances Transat et Kuoni", poursuit Dominique Beljanski. Les deux groupes de tour-operating ont choisi, pour l’instant, de négocier de gré à gré avec les agences. Toutefois, le rétropédalage du réseau à l’hippocampe ouvre désormais le champ des possibles, pour de nouvelles négociations.

Toujours hier, le réseau a également annoncé l'entrée de trois nouveaux partenaires que sont le spécialiste du continent américain Amérigo, celui de l’Asie Climats du Monde et La Française des Circuits. Et il doit désormais repartir avec son baton de pèlerin vers tous ses fournisseurs historiques. "Bien évidemment, par souci de cohérence et d'équité, nous allons revenir vers chacun de nos partenaires afin de s'assurer que chacun d'eux est en phase avec le contrat que nous lui avons proposé". Les deux systèmes (HT et TTC) pourraient à terme coexister, sur la base de négociations dans lesquelles les petits fournisseurs n'auraient plus le sentiment qu'on leur force la main. Restaurer la vraie discussion s’impose, en vue de partenariats win-win, selon la formule consacrée.

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