SeaFrance : la SNCF et LDA proposent 800 emplois à elles deux
Alors que la compagnie de ferries va devoir licencier 1000 salariés, dont 880 en France, la SNCF de même que la compagnie concurrente LDA, allié à DFDS, ont proposé de reclasser respectivement 500 et 300 salariés.
Au lendemain de la liquidation définitive de SeaFrance, l’agitation restait maximum hier autour de l’avenir des salariés de la compagnie.
Dès lundi soir, le groupe maritime concurrent Louis Dreyfus Armateurs (LDA), allié à DFDS, a confirmé qu’il était prêt à positionner dans le détroit deux de ses bateaux et à reprendre 300 marins de SeaFrance, tous sous pavillon français.
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Hier, c’était au tour de la SNCF, maison-mère de SeaFrance, d’annoncer qu’elle mettrait en ligne à partir d’aujourd’hui 500 propositions d’emploi via un site Internet. Ces emplois seront accompagnés "d’aides", notamment en matière de déménagement, qui pourront aller jusqu’à "10.000 euros en moyenne" ainsi que d’une formation qui sera "prise en charge", a affirmé hier Thierry Mariani, le ministre des Transports.
En outre, le ministre a annoncé la création d’une "cellule emploi spécialement dédiée" aux salariés de SeaFrance, mise en place conjointement par la SNCF et Pôle Emploi, et une "cellule de revitalisation" pour les salariés qui auraient un "projet personnel". A ce jour, le ministre décompte qu’il reste 819 salariés de SeaFrance sans emploi, sur les 872 salariés de SeaFrance à Calais, étant donné que 53 d’entre eux, qui étaient "sous statut SNCF, ont immédiatement été repris" par la compagnie ferroviaire.
