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Royal Caribbean va restructurer son bureau français

La compagnie de croisières a annoncé hier dans un communiqué sibyllin son projet de "redimensionnement" de sa succursale française. Un signe de plus que les résultats espérés ne sont pas au rendez-vous.

A peine plus d’un an après son ouverture, le 1er juillet 2011, et quelques semaines seulement après le départ (toujours officiellement inexpliqué) de Frédéric Martinez, qui en avait assuré la direction générale, le bureau français de Royal Caribbean vient d’apprendre son prochain "redimensionnement".

C’est en ces termes qu’est présenté, dans un communiqué publié hier, le "projet de restructuration de [la] succursale française" que la compagnie de croisières américaine a annoncé les 24 et 25 septembre aux représentants du personnel et aux salariés du bureau parisien. Cette réorganisation "fait suite à la conjoncture économique particulièrement difficile qui a notamment entraîné la révision à la baisse des résultats attendus pour 2012", explique le communiqué.

D’après Robiha Deloubrière, la directrice commerciale de Royal Carribean en France, la compagnie devrait finir l’année sur un total de 30 000 passagers français toutes marques confondues (Royal Carribean International, Celebrity Cruises et Azamara). C’est mieux qu’en 2011 (20 000 clients), mais bien moins que prévu initialement (entre 40 000 et 45 000 pax attendus).

40 000 passagers français espérés en 2013

En revanche, d’après le communiqué de la compagnie, la réorganisation du bureau français "ne remet aucunement en cause l’ambition de RCL Cruises Ltd de poursuivre son projet de développement en France et en Europe". La mauvaise saison 2012 sur les marchés européens a cependant conduit la compagnie à abaisser la voilure sur cette zone en 2013 : elle ne positionnera plus que 9 bateaux en Europe au lieu de 12 cette année, au profit de l’Asie. Elle se retirera également du golfe Persique à l’hiver 2013-2014 en raison d’une demande insuffisante.

En 2013, Robiha Deloubrière espère atteindre les 40 000 passagers hexagonaux, soit "8 à 10% du marché français de la croisière".

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