Reviens Léon : quand les start-up courtisent les expatriés
Reviens Léon, on innove à la maison ! C’est avec ce slogan que des jeunes pousses françaises veulent lutter contre la fuite des cerveaux.
BlaBlaCar, Capitaine Train, Chauffeur-Privé, Drivy ont plusieurs points en commun. Ce sont des entreprises françaises, qui ont levé quelques millions d’euros chacune, a minima. Et elles recrutent à tour de bras, parfois non sans mal. D’où le lancement de leur programme #reviensleon, annoncé mercredi 27 mai.
Start-up d'hier et d'aujourd'hui, les neuf sociétés à la genèse de ce mouvement original espèrent ainsi séduire des Français expatriés au profil expérimenté, en mesure d'accompagner leur développement international.
Une sélection de 58 postes à combler
Selon le collectif, soutenu par la French Tech, 3000 postes seront créés dans les jeunes pousses françaises en 2015. Or certains seront difficiles à pourvoir. Des profils de haut niveau, correspondant aux besoins des employeurs, sont déjà partis – les fameux "Léon".
Loin d'être fatalistes, les start-up françaises se fédérent dans l'espoir de faire revenir ces talents, partis bâtir leur expérience dans la Silicon Valley ou ailleurs. Avec un esprit sélectif. Il suffit pour s’en convaincre d’aller sur le site #Reviensleon. Lors de notre connexion, "seulement" 58 postes étaient proposés, pour des fonctions souvent pointues, pour lesquelles les formations n'existent pas toujours : Big Data scientist, Android engineer, software engineer in test, chargé de projet événementiel, développer iOS…