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Ratios : les ventes directes limitent la chute

Selon la 4e édition de l’étude sur les ratios financiers du tour-operating, la marge brute des voyagistes s’est dégradée en 2010 du fait des efforts tarifaires mais le développement des ventes directes, avec une forte poussée d’Internet, permet de conforter l’assise financière.

Présentée par le Ceto en marge du MAP, et réalisée avec le concours du cabinet d’audit et d’expertise comptable KPMG, la quatrième édition de l’étude sur les ratios financiers du tour-operating français pointe la dégradation de leur marge brute (différence entre le chiffre d’affaires et les coûts de production), passée de 18,3 à 17,1% en un an. Cette baisse de 1,2 point résulte en partie de la diminution de la recette unitaire moyenne. En 2010, les TO membres du Ceto ont certes vendu plus de forfaits (4 755 426, +2,7%) mais au prix d’efforts tarifaires importants, le panier moyen se tassant de 1,6%, à 925 €. L’EBITDA (défini comme la différence entre la marge brute et les coûts de distribution et de structure), critère d’évaluation préféré à celui du résultat d’exploitation,  est ainsi passée de 1,6 en 2009 à 1,2 l’an dernier, soit 12 € par passager contre 16 € un an auparavant. Selon l’étude, cette dégradation a cependant été compensée par une baisse des coûts de distribution (de 9% en 2009 à 8,8% du chiffre d’affaires total en 2010). C’est le développement des ventes directes (off et on line), combiné à la  diminution des super-commissions, qui a contre-balancé l’augmentation de 0,4 point des commissions sur facture client (11,8% contre 11,4% en 2009). Détails à lire dans l’Echo touristique à paraître aujourd’hui.

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