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Rachat de Transat France par TUI : Bruxelles donne son feu vert

La commission européenne vient de rendre public un avis positif sur l’offre de rachat des actions de Transat France par le groupe TUI. 

Cette fois, la machine est lancée et rien ne viendra plus contrecarrer la reprise de Transat France par le groupe TUI. Dix mois après l'annonce par le groupe québécois Transat de la mise  en vente sa filiale française (Vacances Transat et Look Voyages), l'affaire est donc bouclée avec l'assentiment "sans condition" de Bruxelles.

La Commission européenne devait se prononcer sur le respect du principe de concurrence. Lorsque deux entreprises décident d'unir leurs forces, les autorités européennes chargées de la concurrence veillent à ce que "l'opération de concentration ne déséquilibre pas le marché en faussant la concurrence ou en créant une position dominante qui pourrait faire l'objet d'abus".

Une part de marché de 21%

"Ce nouvel ensemble représentera 21% du marché français et constituera ainsi le leader français du tourisme", rappelle un communiqué publié ce matin par le groupe TUI.

"La réunion des forces des deux entreprises leur permettra de proposer une offre unique sur le marché, des gammes de produits élargies avec plus de choix et de flexibilité pour les consommateurs".

La clôture de la transaction, qui permettra de rendre l’acquisition effective, aura lieu le 31 octobre prochain, précise le communiqué. Mais la suite de l'histoire est évidemment à écrire et beaucoup de questions se posent "même si l'on devrait savoir très vite ce qu'il en sera", estime Lazare Razkallah, secrétaire général du comité d'entreprise de TUI France.

Des conséquences sur l'emploi

Quelle sera la forme du nouveau groupe ? Y aura-t-il fusion ou absorption et qui assurera de Pascal de Izaguirre, président de TUI France, ou de Patrice Caradec, président de Transat France, la direction de l'entité ainsi créée? Les prochaines semaines permettront d'apporter des éléments de réponse.

Dans un premier temps et très vite, les structures vont se mettre en place. Dans le cas d'un tel rapprochement, la première étape est la création d'une UES (Unité Economique et Sociale), après consultation des syndicats. Il y aura ensuite constitution d'un Comité central d'entreprise (CCE) qui fusionnera une partie de chacun des deux entreprises.

C'est à lui que reviendra de gérer les questions sociales avec un point délicat sur l'emploi. Un plan de départ volontaire devrait en effet être mis en place, les deux sociétes jumelles comportant de nombreux doublons.

"On s'attend à ce qu'il y ait des conséquences sociales. Et ce n'est pas parce qu'on est du bon côté du manche que les salariés de TUI France seront protégés", déclarait en juin dernier Lazare Razkallah. "On espère aujourd'hui que le groupe aura les moyens de ses ambitions et saura accompagner les départs tout en présentant un projet industriel clair et ambitieux pour les salariés des deux entreprises qui resteront".

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