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Quel avenir pour les objets connectés ?

Des drones aux lunettes 3D en passant par les bagages intelligents, l'univers des objets connectés est en pleine ébullition. Du moins, au niveau expérimental.

Valises, lunettes, bagues… Nous voulons tout connecter. L'Internet des objets est un formidable champ des possibles pour les uns, un océan de gadgets pour les autres. Au niveau des entreprises, c'est aussi devenu un bon filon afin de communiquer, autour de l'innovation. Parmi les derniers projets d'objets connectés – qui traduisent l'extension d'Internet à des objets et lieux du monde physique – figure le système de traçabilité des bagages d'Air France-KLM. C'est en 2015 que le concept devrait être commercialisé, avec de premiers tests prévus en décembre 2014. Concrètement, le dispositif d'Air France-KLM repose sur deux objets connectés : l'étiquette électronique ou eTag, attachée à la valise, et un traqueur baptisé eTrack, doté d'un GPS, qui sera glissé à l'intérieur de la valise. Le voyageur reliera l'eTag et l'eTracker à son compte Flying Blue, le programme de fidélité de la compagnie, via son mobile. À terme, tous les clients d'Air France devraient avoir accès à ce service. Mais il faudra se montrer patient. « Nous sommes très en amont du projet, explique Samir Cadi, chef de projet Ready to drop au sein d'Air France. Le déploiement du produit est prévu en 2015. Nous n'avons pas encore défini la forme de distribution ni à quel prix. La maturité de ces technologies fera diminuer les coûts de production et facilitera le déploiement ».

Les idées qui répondront à un besoin verront le jour

En termes d'objets connectés, il y a aussi les drones, qui ne devraient pas servir qu'à transporter des colis ou à des fins agricoles. Easyjet collabore avec des partenaires technologiques pour que des drones puissent servir à l'inspection extérieure de sa flotte composée de 220 Airbus A319 et A320. La compagnie britannique compte aussi recourir à la réalité virtuelle 3D et à la réalité augmentée pour que ses ingénieurs suivent précisément, et à distance, ce qu'un pilote ou un ingénieur observe sur le terrain. Là aussi, easyJet partage très en amont ses projets de drones et de lunettes 3D. Interrogée au sujet des dates de déploiement, son agence de communication répond que ces technologies « ne seront pas mises en place avant quelques années ». Pourtant, le monde des objets connectés va prendre forme. Les idées qui répondront à un besoin, et s'appuieront sur un modèle économique viable, pourront voir le jour. Symbole fort de l'Internet des objets, les Google Glass sont désormais en vente libre aux États-Unis, au prix de 1 100 E. Leurs propriétaires peuvent lire leurs e-mails, prendre des photos et lancer une recherche en ligne. Virgin Atlantic les a testées, début 2014, pour les enregistrements de passagers. L'agence espagnole Destinia compte créer une application permettant la réservation d'hôtels depuis les lunettes. Coups de com' ou projets durables ? L'avenir nous le dira.

« Selon un baromètre Orange/Terrafemina, 50 % des Français ne sont « pas du tout » intéressés par l'achat de lunettes connectées, et 28 % « non, pas vraiment. »

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