Quand le meeting virtuel devient réel avec Google

Même les candidats au baccalauréat qui ne peuvent pas se déplacer pourront, pour la première fois cette année, passer les épreuves orales à distance par visioconférence ou par webconférence. Dans le voyage d'affaires et le MICE, ce système de réunion moins contraignant monte également en puissance. Google a bien saisi la nécessité de se positionner sur ce créneau. Le moteur de recherche vient de lancer sa Chromebox for Meetings, au prix de 999 $, un nouveau service de visioconférence disponible depuis le mois de février aux États-Unis et attendu d'ici quelques mois en France.

Munie d'un boîtier, d'une webcam et d'un micro, l'entreprise pourra inviter les autres participants (15 au maximum) à rejoindre la visioconférence, y compris depuis leurs smartphones ou leurs tablettes, à condition de disposer d'un compte Google. Selon une étude réalisée par American Express Meetings et Events, 20 % des entreprises organisent des réunions virtuelles en France. Elles le font à 90 % pour des raisons économiques, à 63 % par volonté de pragmatisme et à 53 % par gain de temps. Celles qui ont sauté le pas sont dotées d'une installation permanente sur site. Elles ont recours à ce type de rencontres depuis 3 à 5 ans environ, au moins une fois par mois (pour 75 % d'entre elles), voire 2 fois (21 %) et presqu'exclusivement (dans 8 cas sur 10) pour des réunions virtuelles courtes de moins de 2 heures (séminaires ou de réunions de courte durée), contrairement aux rencontres en face-à-face, qui durent au moins une demi-journée.

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