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Paris part en croisade contre les meublés touristiques illégaux

La mairie de Paris a lancé, mercredi, une opération "coup de poing" de trois jours contre les locations touristiques illégales.

La mairie compte débusquer des annonces illégales dans le Marais, publiées sur des sites comme Airbnb et autres Housetrip, a révélé Le Figaro.

Depuis mercredi 20 mai, les 20 agents de la direction logement et habitat chargés de réguler ces locations, doivent réaliser des contrôles inopinés dans 80 immeubles du 4e arrondissement parisien. Des adresses repérées sur la base de signalements des voisins ou de simples visites des sites Internet de locations CtoC, sur lesquels des meublés touristiques sont proposés toute l'année. Mercredi, "30 infractions présumées" auraient été détectées, a précisé à l'AFP Ian Brossat, adjoint au maire chargé du logement.

Selon la réglementation en vigueur, des propriétaires peuvent louer pour de courtes durées leur résidence principale dans la limite de quatre mois par an. S'agissant des résidences secondaires, toute location doit faire l'objet d'une autorisation de la municipalité.

Le 4e arrondissement perd des habitants

Depuis plusieurs mois, la mairie de Paris a lancé une vaste offensive de lutte contre la transformation illégale de logements en meublés touristiques. Le phénomène des locations de meublés touristiques se développe globalement à Paris, mais la tendance est particulièrement nette à Montmartre, Saint-Germain et dans le Marais, ajoute Ian Brossat sur le site du Figaro. "Dans ce dernier quartier, cette prolifération est sans doute l’une des causes de la baisse de population du 4e arrondissement. Elle est passée de 42 000 habitants en 1990 à 37 000 aujourd’hui. Alors que Paris se repeuple, seuls les 4e et 6e arrondissements perdent des habitants".

Selon l’élu parisien, 400 à 500 appartement sont contrôlés chaque année. L'an dernier, 20 condamnations ont été prononcées représentant 56 logements, pour un total de 560 000 euros d'amende.

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