National Tours va toujours plus loin

Cette année, National Tours (groupe Salaün) a modifié le périmètre de ses comptes « pour obtenir une photographie précise de notre activité », explique Thierry Houalard, président de la marque. À présent parfaitement identifiable, l’activité TO se porte plutôt bien, avec 37 000 clients (+1 %) pour un volume d’affaire de 41 millions d’euros (+ 8 %) et un panier moyen de 1 130 E par personne. « L’Europe de proximité » reste le fonds de commerce du TO, d’autant plus que le Printemps Arabe a provoqué la fuite de 70 % des 8 500 clients enregistrés en 2010 sur la Tunisie, le Maroc et l’Égypte. Comme en 2010, c’est le long courrier qui a dynamisé les ventes, avec une nouvelle hausse de 33 % durant l’année écoulée. Cette production « qui permet d’offrir autre chose à nos clients et en attire de nouveaux », représente à présent 20 % de l’activité et 30 % du CA, avec un panier moyen de 1 620 E. Un tiers de la brochure lui est consacré, avec les USA et le Vietnam en meilleures ventes. Pour accroître cette progression, le TO a ajouté dans sa brochure Printemps/été/automne 2012 une dizaine de nouveaux circuits et de nouvelles destinations, dont la Polynésie.

LE SANS TRANSPORT : 200 % DE HAUSSE

Complémentaire et saisonnière, la production ski, présentée dans la brochure Alpes Express « stagne sur le package, mais connaît une belle progression sur le « sans transport », avec 500 clients de plus, soit une hausse de 200 % ». La brochure balnéaire Esprit Soleil sera en revanche supprimée, pour cause de doublon avec la brochure générale. L’objectif 2012 du TO est de séduire un nombre égal de clients, tout en augmentant le CA de 5 %, grâce au long courrier une nouvelle fois. Moins en forme, l’activité des 36 agences du réseau National Tours (qui assure 50 % des ventes du TO) affiche un recul de 3 % en 2011. Dans ces conditions le TO a renoncé à son objectif initial de porter son réseau à 50 agences. Il espère compenser en recrutant d’autres agences partenaires, qui assurent déjà 30 % des ventes. Le site Internet, devenu marchand il y a un an, « amène de nouveaux clients, dont quelques parisiens, et génère un panier moyen plus élevé », constate Thierry Houalard. Les résultats sont encore modestes, avec 2 à 300 clients et 600 000 E de CA.