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Meublés touristiques : Paris corse sa réglementation

La ville veut freiner la création des appartements dévolus à la location saisonnière.

La mairie vient prendre la défense de ses résidents. Ian Brossat, adjoint à la Maire de Paris en charge du logement, prévoit une évolution du règlement municipal de transformation des logements d’habitation en meublés, via un nouveau régime spécifique de compensation.

Ce nouveau règlement "amènera tout propriétaire qui transforme un logement en meublé touristique à le compenser par la création dans le même arrondissement d’un logement de surface au moins équivalente", est-il expliqué sur le site de la Ville de Paris. Et ce, via la conversion d'un local non dévolu à l'habitation, comme un commerce ou un bureau par exemple.

Jusqu'à présent, une telle compensation était prévue, mais pas obligatoirement dans le même arrondissement, selon l’AFP. Conséquence : des propriétaires transformaient en meublés des logements du centre de Paris et choisissaient une compensation dans un arrondissement périphérique.

30 000 locations existantes

Paris compte aujourd’hui 30 000 locations de meublés touristiques sur son territoire, un nombre en forte progression au cours des dernières années. Les propriétaires sont d’autant plus encouragés à cette transformation, qu’ils perçoivent avec ces locations de courte durée des loyers beaucoup plus importants que ceux d’une location traditionnelle, estime la capitale.

Cette transformation du parc immobilier, qui favorise le développement de locations entre particuliers via des sites comme Airbnb ou HouseTrip, "peut en revanche avoir de graves conséquences sur le quotidien des Parisiens : chaque meublé créé est aussi un logement disponible en moins pour les habitants".

"Dans certains arrondissements (notamment dans le centre et l'ouest de Paris), les locations meublées touristiques peuvent représenter jusqu'à 20% de l'offre locative globale", précise Paris, qui compte bien aussi lutter contre celles qui sont illégales.

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