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Marmara n’a plus de club à Maurice

Marmara a suspendu sine die  les ventes de son Club Mauritius. Le TO aurait dénoncé le contrat qui le liait au groupe hôtelier Apavou.

C’est un feuilleton qui n’en finit pas. En novembre dernier,  le Ministère du tourisme mauricien avait suspendu l’autorisation d’opérer de l’hôtel le Mornea, propriété du groupe Apavou confiée en location-gérance à Marmara, qui y avait installé son Club Mauritius. Le TO avait indiqué que l’établissement rouvrirait après des travaux de mise à niveau, les clients étant dans l’intervalle relogés à l’Indian Resort, autre établissement d’Apavou sur l’île.

Alors que, début mars, cette réouverture semblait imminente, l’hôtel Mornea est en réalité toujours fermé. "Nous avons effectué les travaux mais la licence administrative pour pouvoir exploiter l’hôtel ne nous a toujours pas été rendue, ce que nous ne comprenons pas", explique Jean-Luc Hélary, le directeur général d’Apavou Hotels. Au total, 300 000 euros auraient été investis dans la mise aux normes de l’établissement.

Conséquence : Marmara a finalement décidé, mi-mars, de purement et simplement stopper les ventes, y compris vers l’Indian Resort. "Nous n’avons plus de club à l’île Maurice, les prestations de notre établissement n’étaient pas au niveau souhaité", confirme une agence Marmara, qui renvoie les clients désireux de séjourner en club sur l’île vers le Club Marina de Nouvelles Frontières, marque soeur au sein de TUI France.

NF a déjà dénoncé ses contrats avec Apavou

"On a appris cette semaine que Marmara avait décidé de cesser toute collaboration avec Apavou, comme l’avait fait Nouvelles Frontières", expliquait vendredi dernier, en marge du Ditex, Armand Larget, responsable commercial groupe Europe chez Apavou. "Nous attendons un courrier officiel de Marmara pour mettre fin au contrat".

Nouvelles Frontières a pour sa part dénoncé ses contrats avec Apavou en septembre 2011, aux motifs que le groupe hôtelier n'avait pas tenu ses engagements en termes de travaux et de qualité de service. A ce titre, la décision de Marmara pourrait aussi s’inscrire dans une logique de rationalisation et d’harmonisation des contrats après la fusion avec Nouvelles Frontières.

Vendredi, la direction de Marmara n’était pas joignable.
 

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