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Londres : God save l’arène !

2012, année euphorique pour la capitale britannique.Après les fastes du jubilé de la Reine, la ville passe à l’heure olympique. Mais le tourisme en profitera-t-il ?

L’appel de Londres résonne plus fort que jamais. Avec les célébrations en grande pompe des soixante ans de règne d’Elisabeth II, début juin, la capitale britannique vient d’entamer un été marathon qui va la tenir en haleine jusqu’à début septembre, au terme de quatre semaines de jeux Olympiques et paralympiques. La Grande Bretagne toute entière espère profiter des retombées touristiques de ces événements, tablant sur une fréquentation record de 31 millions de visiteurs internationaux durant l’année. Mais rien ne certifie que sa capitale, qui a reçu 15,2 millions d’étrangers en 2011 (dont 1,6 million de Français), en tire autant de bénéfices. Car s’ils attirent des centaines de milliers de spectateurs, les JO font aussi, traditionnellement, fuir bon nombre de touristes classiques.

À L’AUTOMNE, LE RETOUR AU CALME

« On va faire une très mauvaise année sur Londres, et au contraire cartonner sur une destination de repli comme l’Écosse », confirme par exemple Francis Billot, directeur général de BMS Voyages, qui vend habituellement 5 000 forfaits par an vers la ville. Même si la plupart des TO ont pris le prétexte des Jeux pour communiquer sur la destination, rares sont ceux qui y enverront des clients durant les épreuves. Tarifs trop élevés, disponibilités trop faibles, billetterie confiée en exclusivité à une agence : le cocktail ne leur est pas favorable.

Le retour au calme, à l’automne, devrait en revanche les remettre en selle. Il sera alors plus que jamais temps de vanter le constant renouveau de la capitale anglaise ces dernières années : un parc hôtelier qui s’améliore, un puissant souffle de modernité architecturale, une offre touristique encore enrichie… En définitive, une seule chose ne change pas : Londres est une boule d’énergie.

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