Locasun tacle Airbnb sur le permis de louer

Avant l’arrivée du loueur de matelas gonflable (Airbnb ), il y a avait soit les petites annonces (risque maximum pour les clients) soit les plates-formes Internet ayant un statut d’agence de voyages (garantie maximale du type Locasun). Puis est arrivé le gros ricain, avec ses grosses levées de fonds. Ce gros ricain n’a rien inventé, Bedycasa ou Locasun et d’autres dans le monde faisaient pareil.

Maintenant, tout le monde se prend pour un loueur de meublé aidé par le gros ricain qui donne l’illusion de garantir la transaction. Mais si le propriétaire se rétracte une semaine avant l’arrivée du client, le locataire ne peut demander aucune indemnité pour préjudice. Et cela arrive tous les jours. Bref c’est le Farewest.

Des villes que l'on ne peut accuser de socialisme révolutionnaire comme Miami, New York, Berlin, San Francisco et bientôt Montréal s’attaquent aussi à ce Farewest. Ces destinations considèrent que les logements des centres-villes sont destinés aux habitants et pour les touristes il y a les hôtels (cohabitation, activité diversifiée …).

Gérer des propriétaires indépendants dont on ne connaît pas les logements et les louer à des clients inconnus n’est pas une activité sans surprise et un peu plus de réglementation et de contrôle feront du bien à toute la profession. C’est la mission première des agents immobiliers avec qui Locasun travaille depuis 15 ans. La Catalogne demande d'ailleurs un numéro d’enregistrement pour chaque meublé et cela ne l’empêche pas de fortement développer.

Le loueur de matelas n’est pas disruptif, il a fait un beau marketing et s’est débrouillé pour ne pas être agent immobilier et éviter ainsi les règles de responsabilité qui vont avec.

Philippe Maujean, cofondateur de Locasun depuis 15 ans dans les locations de vacances,
Un chouïa énervé par l’appel à pétition du gros ricain.