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Les résidences de tourisme ont fait de la résistance en 2016

Les professionnels de l'hébergement de courte durée en résidences de tourisme et en villages de vacances annoncent des résultats positifs en 2016, selon une étude Xerfi. 

Entre les attentats, les grèves, les inondations et le nombre limité de jours fériés, l’année 2016 s’annonçait cauchemardesque pour les professionnels français de l’hébergement de courte durée. Mais contre toute attente, le chiffre d’affaires des villages de vacances a augmenté de 2% cette année, contre 1% pour les résidences de tourisme (estimations Xerfi).

Embellie en vue

L’activité s’est notamment maintenue grâce au tourisme européen et à la hausse de fréquentation de la clientèle française. "Et, sauf incident majeur, l’embellie sur le front du pouvoir d’achat, la légère progression du tourisme d’affaires et le retour des visiteurs étrangers dynamiseront la demande en 2017/2018", d’après les prévisions des experts de Xerfi qui anticipent une croissance de +2% pour les résidences de tourisme, et de +2,5% pour les villages de vacances.

Comparé à l'engouement que suscitaient ces modes d'hébergement au début de la décennie, leurs performances actuelles apparaissent néanmoins bien inférieures à ce qu'elles étaient par le passé. "Mais cela ne décourage pas les investisseurs", note l'étude Xerfi, citant les exemples du Club Med, de Pierre&Vacances ou d'Odalys qui ont ouvert récemment leur capital à des groupes chinois très intéressés par les perspectives.

Une montée en gamme

Le cabinet note également que les résidences n'ont eu d'autre choix que de monter en gamme ces dernières années, ce qui explique en partie leur bonne résistance : ce sont désormais 25% du parc qui sont classés en 4 et 5 étoiles, contre 13% en 2007.

Dans le même temps, les résidences et villages de vacances "développent ou renforcent leurs programmes de fidélisation pour contrer la désintermédiation engagée par les OTAs et reprendre la main sur la relation client".

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