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Les parcs de loisirs misent sur les hôtels

Grâce à une offre hôtelière de plus en plus développée, les parcs à thème deviennent des destinations de courts-séjours à part entière.

«Un parc doit avoir assez de contenu pour attirer la clientèle sur deux jours, mais il faut avant tout garantir une capacité hôtelière suffisante », assure Dominique Hummel, directeur du Futuroscope. Les parcs sont en effet devenus des destinations de séjour (2 jours en moyenne), comme le prouve l’infrastructure poitevine qui a allongé le temps de visite grâce à ses 12 hôtels partenaires, répartis sur le site (1 700 chambres) et dans le département de la Vienne (6 000 chambres). Actuellement, un projet d’hébergement en plein air est en réflexion. Disneyland Paris, qui s’est concentré cette année sur les festivités des 20 ans, propose sept hôtels « Disney » d’une capacité totale de 5 800 chambres. Une nécessité pour le premier site touristique d’Europe.

Les parcs à thème sont des moteurs économiques incontestables d’une région. Le Puy du Fou semble avoir compris l’enjeu : le parc, qui compte 1 024 lits, va investir dans un 4e hôtel (100 chambres de plus), opérationnel en 2014. Près d’un visiteur sur trois reste au minimum une nuit dans les hôtels du parc ou à proximité. Même stratégie du côté du Pal. En 2013, 24 lodges familiaux, perchés au-dessus d’une savane africaine, verront le jour.

En Allemagne, Europa-Park a accueilli plus de 4 millions de visiteurs en 2011, dont 1 million de Français. Les visiteurs ont passé en moyenne 2,3 jours générant plus de 1,8 million de nuitées dans la région. Au cours de l’été, le parc allemand ouvrira les portes d’un cinquième hôtel thématique 4*, le Bell Rock : soit 1 000 lits supplémentaires (5 500 lits au total). Avec 190 chambres et 35 suites, le Bell Rock renforce de manière conséquente l’offre de destination de courts séjours du premier parc de loisirs saisonnier mondial. « Notre capacité hôtelière avait atteint ses limites », justifie Roland Mack, un des propriétaires du parc.

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