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Les Google Glass feront-elles pschitt ?

L’avenir des lunettes connectées de Google semble incertain, selon la presse américaine.

Les Google Glass ont créé le buzz, depuis leur lancement en 2012. A l’occasion du salon IFTM 2014, Amadeus les a présentées, au travers d’un service de recherche de voyages. Sabre les a, lui aussi, exposées, afin de dévoiler un prototype d'application dans la réservation de vols.

Pourtant, la Toile met en doute, depuis quelques jours, la pérennité des lunettes intelligentes. Tout est parti d’un détail, qui n’est pas anodin aux yeux de divers observateurs : Sergey Brin, cofondateur du géant d’Internet, ne portait pas les lunettes connectées lors d'une récente soirée en Californie, alors qu’il ne s'en séparait jamais.

Même s'il a expliqué avoir oublié sa monture dans sa voiture, cet incident est venu conforter les Glass-sceptiques. Aujourd’hui, l’engouement envers les lunettes intelligentes conçues par le géant américain semble retomber, aussi bien auprès des développeurs d'applications que des premiers utilisateurs.

Vers un usage professionnel

Mis en vente auprès d'un public restreint le 15 avril, au prix de 1 500 dollars, les Google Glass sont chères, disposent d’une faible autonomie et de nombreuses restrictions d’utilisation, sans compter qu'elles posent problème au niveau de la protection de la vie privée. Le groupe de Mountain View semble lui-même avoir renoncé à le mettre sur le marché à grande échelle, aucune date de commercialisation n'étant annoncée. Sur eBay.com, des Google Glass sont actuellement cédées à moitié prix.

Sur 16 développeurs d'applications dédiées contactés par Reuters, neuf ont déclaré qu'ils avaient mis fin à leur projet ou abandonné tout développement, en raison principalement du faible nombre d'utilisateurs ou des limitations de l'appareil. Trois autres ont changé leur projet afin de se recentrer sur les entreprises, abandonnant le secteur grand public. C'est d'ailleurs dans un cadre professionnel qu'iDTGV voit leur avenir, par exemple.

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