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Le tourisme, première victime du Brexit en France

L’Hexagone est la seconde destination des Britanniques, mais pour combien de temps encore ? Avec la chute de la livre, ils pourraient être moins nombreux à se rendre dans les régions françaises cet été.

C’est une primeur dont le tourisme se serait bien passé. En France, c’est en effet sur ce secteur que les premières conséquences économiques du Brexit, voté le 23 juin par les Britanniques, devraient se faire sentir, a indiqué mardi 5 juillet le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl.

"L'évolution du cours de la livre peut impacter la fréquentation touristique des touristes britanniques dès cet été", a-t-il expliqué. Une livre faible impacte en effet le pouvoir d’achat des Britanniques, les conduisant possiblement à se détourner de l’Hexagone qui est pourtant leur seconde destination privilégiée derrière l’Espagne, avec 11,8 millions de touristes en 2014 selon Atout France.

Les Pays de la Loire en alerte

Pour empêcher un tel scénario, l'agence de développement économique des Pays de la Loire a annoncé mardi le lancement d'une campagne de communication de plusieurs semaines. "Les Britanniques sont la 1ère clientèle étrangère des Pays de la Loire, avec 39% des nuitées étrangères", explique un communiqué.

Trois vidéos de promotion de la côte atlantique seront diffusées sur les réseaux sociaux français et britanniques ainsi que sur des sites de vidéo en streaming. Elles mettent en valeur des stations balnéairesncomme La Baule ou Les Sables d’Olonne, les îles d’Yeu et de Noirmoutier, mais également des activités nautiques ou encore des festivals.

Le tourisme pourrait être le premier domino à tomber avant que les répercussions du Brexit n’atteignent d’autres secteurs économiques. "Le Royaume-Uni c'est 8% des exportations françaises, c'est notre premier excédent commercial, donc c'est un partenaire économique de tout premier plan pour nous", a souligné Matthias Fekl, assurant que le gouvernement suivait de près la situation.

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