Retrouvez l'actualité du Tourisme pour les professionnels du secteur tourisme avec l'Echo Touristique : agences de voyages, GDS, prestataires spécialisés, voyagistes

Le low cost se développe à grande vitesse

Après Air France, la SNCF mise sur le low cost pour améliorer leur productivité et adapter leur offre à la concurrence. Stratégie de développement ou plan de crise ?

La SNCF confirme : à partir de l’année prochaine, des TGV low cost feront leur entrée sur les rails. En contrepartie de conditions de voyage moins agréables – il n’y aura ni première classe, ni wagon-restaurant et qu’un bagage gratuit -, cette nouvelle offre, baptisée Aspartam, sera commercialisée a moins de 25 euros. Quatre TGV Duplex, dont la capacité sera augmentée de 20 % (630 places), desserviront Montpellier (une fois par jour) et Marseille (deux fois par jour) depuis la gare de Marne-la-Vallée-TGV. Ainsi, la SNCF compte transporter jusqu’à 2,5 millions en 2020, trois ans après avoir dégagé les premiers bénéfices en 2017, selon des chiffres révélés par le magazine Challenges.

« UN MODÈLE ÉCONOMIQUE QUI A FAIT SES PREUVES »

Trains remplis au maximum, circuit de vente spécifique, gares périphériques, prix agressifs et trafic boosté, l’entreprise publique (32,6 milliards d’euros de CA) défriche des pistes de productivité jusque-là réservées au secteur privé : des petits prix pour de plus grands profits. « Ce modèle économique a fait ses preuves et c’est une réalité qui prend encore plus de sens en cette période où le pouvoir d’achat est la préoccupation centrale des Français, » explique Pascal Perri, co-président du Club des entreprises low cost. « Les consommateurs veulent en avoir pour leur argent, au prix le plus juste. Et le prix du train est souvent aussi cher que celui de l’avion » ajoute-t-il. Ce comportement d’achat fait le bonheur des compagnies aériennes low cost qui ont d’ailleurs tendance à élargir leur public selon une étude de 2010 du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Au détriment d’Air France qui ne compte pas laisser la voie libre aux compagnies low cost. L’entreprise franco-néerlandaise qui veut améliorer sa productivité de 20 % parie sur Transavia France dont la flotte va passer de 8 à 22 appareils (la flotte d’AF compte 387 appareils) d’ici 2015. Une nouvelle offre, moins chère en classe économique, sera également mise en place.

Mais peut-on s’improviser low cost ? Comme l’explique Edo Sriart, responsable développement de Volotea, compagnie à bas coûts italienne installée en avril dernier à Nantes et Bordeaux : « on ne devient pas low cost, on naît low cost ». Les bons résultats des deux « stars » du low cost confirment ce modèle économique efficace. Ryanair affiche en effet une réussite insolente (503 ME de bénéfices en 2011), largement enviée par Air France KLM (environ 60 ME en 2011). Idem du côté d’easyJet qui enregistre 278 millions d’euros de bénéfice net annuel pour 2010/2011 et se positionne comme le réseau européen le plus dense.

%%HORSTEXTE:1%%

Laisser votre commentaire (qui sera publié après moderation)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dans la même rubrique